Publié le 26 Mai 2012

ReichshoffenMorot1870
La charge des cuirassiers à Reischoffen.
1 – L’humiliante défaite.
 
1.1 – Une double méprise :
 
La guerre franco-prussienne est principalement liée à une double méprise : diplomatique et militaire.
 
Diplomatique : en 1815, au Congrès de Vienne, la Prusse, l’un des vainqueurs de Napoléon 1er, a pris une place prépondérante en Europe. Le roi Frédéric-Guillaume III de Hohenzollern, aidé entre autres du général Carl von Clausewitz (auteur du traité fameux De la Guerre), a transformé son royaume en favorisant une administration de premier plan et une importante industrie. Son fils, Frédéric-Guillaume IV, lui succède en 1840. Mais, atteint d’une maladie mentale, le jeune homme est secondé par son frère Guillaume 1er à partir de 1858. Frédéric-Guillaume IV meurt en 1861. Guillaume est proclamé nouveau roi de Prusse. Il sait s’entourer d’hommes remarquables, à commencer par son ministre-président Otto von Bismarck.
 
L’idée majeure du ministre-président consiste à réunir autour de la Prusse les anciens Etats du Saint-Empire germanique : au sud, la Bavière, et à l’ouest, le Hesse, le Bade et le Wurtemberg. Mais ces derniers soutiennent l’Empire autrichien plus que la Prusse. En 1866, à l’occasion de la guerre austro-prussienne, les Autrichiens sont aisément battus à Sadowa. L’industrie militaire prussienne a fait merveille… Il s’agit maintenant pour Bismarck de renforcer le nouveau conglomérat d’Etats pour en faire une nation. A l’époque, il n’est pas forcément question que d’économie, de mesures budgétaires ou de monnaie. « Rien de tel qu’une bonne guerre » selon l’expression des anciens ! Et quelle meilleure excuse qu’une épreuve contre l’ennemi héréditaire : la France.
 
En France, la monarchie traditionnelle de Louis XVIII puis de Charles X a laissé la place à un régime parlementaire et libéral avec Louis-Philippe, roi des Français. Ce n’est pas encore assez : un fort vent de liberté souffle en continu sur le pays. La Deuxième république est proclamée en 1848. Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon 1er, est élu. Trois années plus tard, en 1851, il dissout l’Assemblée nationale et met en place un régime autoritaire. Le 2 décembre 1852, il se fait plébisciter comme Empereur des Français, sous le nom de Napoléon III.
 
 En 1870, le trône d’Espagne, vacant, donne lieu à une compétition entre plusieurs princes d’Europe. Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen pose sa candidature. Il n’est pas envisageable pour la France de se trouver en quelque sorte coincée entre des Hohenzollern à l’est et au sud ! Napoléon III fait envoyer des émissaires en Prusse afin de demander le renoncement à cette candidature. Guillaume accepte. La France veut plus : il s’agit pour les Prussiens d’y renoncer pour toujours. Refus de Guillaume. A l’occasion d’un troisième déplacement de Benedetti, ambassadeur français, dans la ville allemande d’Ems, Bismarck fait publier une dépêche humiliante pour la France : non seulement son roi n’accepte pas les conditions demandées mais en plus il fait savoir qu’il n’est pas question un instant que l’ambassadeur soit reçu. L’attitude arrogante de la France est brocardée.
 
A Paris, la population descend dans les rues et demande que le camouflet soit réparé coûte que coûte. Et le mieux est encore de donner une bonne leçon aux Prussiens orgueilleux. Les parlementaires et l’entourage de l’empereur français sont également de cet avis. Le 19 juillet 1870, Napoléon III se laisse convaincre et déclare la guerre à la Prusse. A sa grande surprise, il découvre que les Etats de l’Allemagne du sud et de l’Ouest se rangent du côté ennemi, dans une sorte d’enthousiasme guerrier.
 
Méprise militaire : en France, les principes appliqués sont pratiquement tous issus des guerres napoléoniennes. Bien que Napoléon III et son gouvernement aient transformé le pays avec une industrialisation à marche forcée, l’équipement des militaires n’a que peu évolué. Même si le fusil français – Chassepot – est redoutable, les commandes de munitions dépendent d’une manufacture belge dont l’un des actionnaires n’est autre le fils de Guillaume 1er (le Kronprinz). Qui plus est, l’Empire français a confronté ses certitudes guerrières seulement à l’occasion de conflits mineurs, comme au Mexique – ou l’expédition se transforme en tragédie, notamment à Camerone – ou dans le cadre de la colonisation (en Afrique notamment).
 
Les Prussiens n’ont pas la même approche. L’Etat-major de l’armée a envoyé des observateurs sur tous les conflits du monde, à commencer par la Guerre de Sécession aux Etats-Unis. Pour l’armement, l’innovation est l’idée directrice : canons Krupp avec chargement par la culasse ; obus composés de shrapnells (les obus explosent avant d’atteindre le sol et envoient des billes d’aciers dans un rayon d’une centaine de mètres). Par ailleurs, plusieurs régiments sont équipés d’une nouvelle arme automatique et redoutablement efficace : la mitrailleuse.
 
Enfin, si la France peut mobiliser 250.000 hommes, la Prusse en mobilise trois fois plus. Et quand le soldat français a pour première qualité la marche à pied, le soldat allemand est lui transporté sur les lieux des combats grâce au chemin de fer.
 
1.2 – De défaite en défaite :
 
 Estimant être dans leur bon droit – la déclaration de guerre est française – les armées allemandes n’attendent pas et franchissent le Rhin. Napoléon III nomme son épouse, l’impératrice Eugénie, régente et s’en va à Metz, avec le jeune prince impérial – alors adolescent – prendre la tête de l’armée.
 
Le 4 août 1870, les fantassins français sont battus à Wissembourg ; le 6, la cavalerie est à son tour massacrée à Reichshoffen. Les jalousies entre les officiers généraux – Bazaine, McMahon, Frossard – n’arrangent rien. Le 12 août, Napoléon III, malade, doit laisser la direction des opérations au maréchal Bazaine. En dépit de combats acharnés de certaines compagnies, comme à Gravelotte ou à Bazeilles, toutes les unités françaises reculent. Le 18 août, Bazaine doit s’enfermer dans Metz. McMahon monte une nouvelle armée pour dégager la capitale de la Lorraine. Il échoue. Avec l’empereur, il doit se retirer sur Sedan.
 
Dès les premiers assauts, McMahon est blessé. Il est remplacé par les généraux Ducrot puis Wimpffen. Les plans de bataille se succèdent, incohérents, annihilant les sacrifices d’unités comme les Marsouins ou les chasseurs d’Afrique. Le 2 septembre, Napoléon III est fait prisonnier. Il offre à la Prusse près de 100.000 hommes et du matériel en quantité astronomique. La bataille a tué 15.000 Français et 10.000 Allemands.
 
A Paris, c’est l’affolement général : les députés républicains Léon Gambetta, Jules Ferry et Jules Favre vont voter la déchéance de l’Empire français. Le 4 septembre 1870, la Troisième république est proclamée, un gouvernement d’union nationale constitué avec pour maître mot : la défense !
 
Le 29 octobre, c’est au tour du maréchal Bazaine de se rendre : il ouvre les portes de la ville de Metz. Près de 180.000 soldats sont fait prisonniers. C’en est fait de la plus puissante des armées françaises.
 
Sur la Loire, des unités qui s’étaient repliées, sous le commandement du général de La Motte-Rouge, doivent à nouveau reculer, à Artenay devant des Bavarois qui eux protègent leur dispositif au sud de Paris. Gambetta demande la réorganisation de cette « Armée de la Loire » en deux nouvelle unités. Mais elles sont elles-aussi défaites : la première, commandée par Aurelle de Paladine est battue vers Orléans et la seconde – de Chanzy – au Mans.
 
Dans le Nord, après la bataille de l’Hallue, Faidherbe remporte une nouvelle victoire française, à Bapaume, au cours des journées des 2 et 3 janvier 1871. Il contient l’avancée prussienne. Mais le répit n’est que de courte durée car, dès le 19 janvier, ses troupes sont massacrées par les Prussiens à Saint-Quentin. Paris ne sera pas libéré par des troupes venant du nord.
 
 A l’est, les combats sont tout aussi terribles : le général Bourbaki remporte une victoire le 8 janvier 1871 à Villersexel. Mais là encore, cela ne suffit pas :il n’arrive pas à libérer Denfert-Rochereau qui s’est enfermé dans la ville de Belfort (mais qui ne rendra la place qu’après l’armistice et sur ordre exprès du gouvernement de la République). Pire, elle est par la suite battue devant Montbéliard. Bourbaki ordonne alors la retraite vers la Suisse : en accord avec ce pays, près 80.000 soldats français seront internés dans ce pays, ayant été au préalable désarmés au moment du passage de la frontière.
 
Mais, depuis le 11 septembre 1870, les Prussiens sont sur la Marne, à 50 kilomètres de Paris.
 
 
 Bazeille
 
 Les Dernières cartouches (combats de Bazeille) d’Alphonse de Neuville.

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Rédigé par Souvenir Français Issy

Publié dans #1870-1871

Publié le 24 Mai 2012

Napoleon III et Bismarck

Entrevue entre Napoléon III et Bismark à Donchéry, le 2 septembre 1870 (copyright SHD).

 

Le Comité du Souvenir Français d’Issy-les-Moulineaux est heureux de présenter au cours des prochaines semaines, une série de six articles sur la Guerre franco-prussienne et ses implications sur ce qu’étaient à l’époque les villages des Moulineaux et d’Issy.

 

Nous tenons à remercier l’ensemble des personnes qui nous ont aidé dans ses recherches, et à commencer par M. Thierry Gandolfo, conservateur du cimetière d’Issy-les-Moulineaux et Madame et Monsieur Bétry, de la revue Historia et de l’association Historim, pour leur aide précieuse et leurs encouragements.

 

Pour illustrer ces articles, retrouvez les photographies dans l’album intitulé « 013- Guerre franco-prussienne ». Enfin, voici une liste de sources qui nous ont permis d’écrire les articles à venir.

 

Sources :

 

Site de la ville d’Issy-les-Moulineaux : www.issy.com

Encyclopédie en ligne : www.wikipedia.fr et www.larousse.fr

Site sur les fortifications du général Adolphe Séré de Rivière : www.fortiffsere.org

Site de l’association sur l’Histoire et la Recherche d’Issy-les-Moulineaux : www.historim.fr

Travaux du Conseil communal des Aînés.

Xavière Gauthier, La Vierge rouge, Editions de Paris.

Pierre Milza, L’Année terrible, Perrin.

Karl Marx, La guerre civile en France (1871).

Louise Michel, La Commune : Histoire et Souvenirs (1898).

Alain Becchia, Issy-les-Moulineaux, histoire d’une commune suburbaine de Paris, auto-édition.

Philippe Séguin, Louis-Napoléon le Grand, Grasset.

Général Yves Gras, Castelnau ou l’art de commander, Denoël.

Pierre Miquel, La Troisième république, Fayard.

Recherches sur l’historique des dépêches télégraphiques du Gouvernement Thiers.

Extraits du Journal officiel de la République.

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Rédigé par Souvenir Français Issy

Publié dans #1870-1871

Publié le 22 Mai 2012

 

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Le vendredi 8 juin 2012, la Nation rendra hommage aux « Morts pour la France en Indochine ». Le rendez-vous est fixé à 18h00 place des Combattants d’Indochine et de Corée à Issy.

 

Le lundi 18 juin 2012, commémoration de l’Appel du général de Gaulle ; le rendez-vous est fixé place du 8 mai à Issy à 18h00.

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Publié le 11 Mai 2012

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Mesdames et Messieurs,

Chers Amis,

 

En inaugurant, hier à l’Hôtel-de-Ville, l’exposition « Bir Hakeim, symbole d’une France renaissante », nous célébrions le 70e anniversaire de cette brillante victoire qui fut l’un des symboles du tournant dans la seconde guerre mondiale.

 

En 1942, le vent tournait enfin en faveur des Alliés. Cette bataille représente aussi le premier grand succès militaire de l’armée française libre face aux troupes italo-allemandes. Plus tard viendront la bataille de Stalingrad, celle du Monte Cassino, les débarquements de Normandie et de Provence, la libération de Paris, puis la capitulation allemande, le 8 mai 1945, que nous commémorons aujourd’hui.

 

Mais cette victoire eut un prix. Le prix du sang des combattants, des résistants et des déportés, le prix des larmes des veuves et des orphelins, le prix de la faim pour des populations entières. Et pour tous, le prix de l’attente que cette guerre cesse enfin. Une attente bien longue, depuis mai 1940 et l’invasion de notre territoire par les chars allemands. Il ne leur a fallu que quelques semaines pour atteindre Paris.

 

Et à Issy-les-Moulineaux comme dans toute la zone occupée, le bruit des bottes allemandes s’est fait entendre. Tous les habitants de notre ville ont pu témoigner des quatre années d’Occupation qui vont suivre, des difficultés du quotidien jusqu’aux pires atrocités. Se nourrir est devenu le souci de chaque jour. Tout le monde y est confronté. On doit attendre son tour devant la Mairie pour obtenir des tickets de rationnement, puis faire la queue devant la boutique de la rue Diderot ou l’épicerie Legrand sur l’avenue de Verdun, afin d’obtenir son quota de pain, de beurre ou de fromage… Chaque élément prend une importance considérable. Une seule véritable ferme subsiste encore à Issy. Evidemment, son bétail ne suffit pas pour alimenter la population isséenne. Alors on apprend à faire du pâté sans viande. On s’efforce d’apprécier le rutabaga du maraîcher Cambuzat qui cultive ses terres près du Séminaire St-Sulpice. Et l’hiver glacial de 1942, le plus froid depuis 50 ans, viendra exacerber les difficultés du quotidien.

 

Les hostilités ne sont pas restées une réalité lointaine pour la ville et ses habitants. Tous ont été témoins des bombardements dont la ville a été la cible. L’objectif est presque systématiquement l'usine Renault de l'île Seguin, mais également le camp militaire de l'île St-Germain ainsi que les usines des bords de Seine, passées sous contrôle allemand.

 

Mais bien souvent, les bombes tombent loin du point d'impact, et font des victimes que l’on dirait aujourd’hui « collatérales ». En mars 1942, une bombe britannique atterri rue Jean-Pierre Timbaud et fait près de 350 morts en détruisant une vingtaine d’immeubles. Le théâtre municipal de l’avenue Victor CRESSON, devenu aujourd’hui Palais des arts et des congrès, est sévèrement endommagé. Pour les habitants de la ville, il faut calfeutrer les fenêtres, installer partout des ampoules de couleur bleue… Surtout ne pas se faire remarquer, respecter le couvre-feu, et descendre aux abris à chaque alerte. La peur des rafles se ressent à chaque coin de rue. A Issy, les descentes de police sont fréquentes pour traquer les suspects, les opposants ou les juifs… Souvenons-nous de Victor Cresson, le Maire d’Issy-les-Moulineaux entré en Résistance dès 1940, qui mourut d’épuisement en déportation, après 4 années d’emprisonnement.

 

La France a payé un lourd tribut au combat. Parmi ses soldats, André Fougerat, ce jeune marin est mort à l’âge de 22 ans le 3 juillet 1940 lors de la tragédie de Mers-El-Kébir. Il est enterré ici-même, au carré militaire du cimetière d’Issy aux côtés de 1.500 autres soldats.

 

Tout près de nous, le sang de la torture a coulé, le Stand de Tir de Balard ayant été reconverti par les Allemands en lugubre salle de supplice et d’exécution. Ce n’est qu’à la Libération qu’on a découvert les effroyables crimes qui avaient été perpétrés dans cette pièce. Mais notre ville fut aussi le lieu de la résistance et d’actes d’héroïsme, depuis la résistance passive des réfractaires au STO jusqu’aux cellules clandestines armées. Au fil des années, deux groupes importants se mettent en place : le Mouvement de Libération Nationale ayant son siège clandestin à la Mairie grâce au concours de plusieurs employés municipaux, et le groupe FTP-Bosredon qui se réunit à l’intérieur de l’hôpital Corentin Celton.

 

Leur action ne nous paraît peut-être pas très spectaculaire mais elle est loin d’être inutile : collecte de renseignements, émissions radio vers l’Angleterre, détournement de camions… L’issue est tragique à plusieurs reprises : deux jeunes garçons mitraillés sur le pont de Billancourt pour avoir plaisanté le poste de garde allemand ; Sylvain Guillaume abattu alors qu’il tentait de faire exploser un transformateur à Malakoff…

 

Puis vient le débarquement de Normandie. Les évènements s’enchaînent et, dès lors, on peut espérer une victoire prochaine. A l’annonce de l’approche des troupes alliées, animés par la ferveur les habitants barrent les rues avec des sacs de sable pour empêcher le départ des Allemands, alors retranchés dans certaines parties de la ville, notamment sur l’île Seguin. Une démarche un peu trop précipitée puisque les barricades ont du finalement être enlevées à la hâte pour pouvoir laisser passer les troupes alliées !

 

En août 44, ce sont en effet les chars de la 2e DB du général Leclerc qui libèrent notre ville en passant par la rue Ernest Renan, ce dont peuvent encore témoigner des Isséens qui ont vécu cet extraordinaire moment. Quatre ans plus tard, la Ville la rebaptisera rue du Général Leclerc.

 

Cette glorieuse 2e DB est aujourd’hui représentée par deux sections du Régiment de Marche du Tchad, dont nous sommes fiers d’être la ville marraine. Nous avons aujourd’hui une pensée toute particulière pour leurs camarades qui sont actuellement en opération extérieure au Liban.

 

La deuxième unité filleule de notre ville, représentée aujourd’hui, est le 2e Régiment d’Infanterie de la Garde Républicaine. Ce régiment assure la protection et la sécurité des institutions et palais nationaux, et des missions d’honneur pour les hautes instances de l'Etat. Par ses missions, il symbolise le prestige de notre pays. C’est aujourd’hui notre honneur de les accueillir.

 

La victoire du 8 mai 1945 a ouvert une nouvelle page de notre civilisation. Le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui s’est bâti sur les ruines de Berlin, dans le souvenir ineffaçable des camps de la mort, grâce aux enseignements du procès de Nuremberg, par l’héroïsme et le courage exemplaire de millions de combattants, sur les valeurs communes qui ont forgé l’idéal et l’esprit de notre 5e République, et sur l’espoir d’une Europe fraternelle. Forts de ces enseignements et héritiers de ces valeurs, chacun d’entre nous porte une responsabilité dans la poursuite de la construction de ce nouveau monde solidaire.

 

Nous le devons pour nos générations futures. Nous le devons pour nos anciens combattants à qui je tiens à exprimer, au nom de tous les Isséens, notre reconnaissance éternelle.

 

André SANTINI

Ancien Ministre

Député-Maire d’Issy-les-Moulineaux

 

 

 

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Publié le 1 Mai 2012

 

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Chers adhérentes, chères adhérents,

 

Voici le programme pour les 7 et 8 mai 2012 :

 

·         Lundi 7 mai 2012 à 18h00 => Conférence par le Capitaine de vaisseau Guy Crissin en salle Multimédia de l’Hôtel de Ville « Rommel face à la résistance française à Bir Hakeim ».

·         Mardi 8 mai : 8h00 : Rassemblement devant le CNET et départ en car.

·         8h30 : messe à Notre Dame des Pauvres.

·         9h15 : fleurissement de la stèle du maréchal Juin.

·         9h35 : place du 8 mai ; fleurissement et lecture du discours de MR LAFFINEUR, secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants, par Roger Fleury, président  de l’UFAC.

·         9h50 : cortège jusqu’à la place du maréchal de Lattre de Tassigny.

·         10h00 : square Bonaventure Leca, dépôt de gerbes au buste du général Leclerc.

·         10h15 : monument aux morts de la ville ; discours de Jean Quillard, président des ACV, et d’André Santini, ancien ministre, député-maire de la ville.

·         10h40 : défilé du Régiment de marche du Tchad et du 2ème régiment de la Garde républicaine.

·         11h00 : vin d’honneur dans les salons de l’Hôtel de Ville.

 

Le Comité du Souvenir Français d’Issy-les-Moulineaux organisera, comme chaque année, la quête du Bleuet de France et compte à la fois sur votre présence et votre générosité pour les Morts pour la France, leurs familles et les blessés qui sont aussi soutenus par nos associations.

 

 

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