seconde guerre mondiale

Publié le 17 Février 2024

Jean Salis, soldat de la 2e DB, mort pour la France.

Sur ce site, en avril 2017 (https://www.souvenirfrancais-issy.com/2017/04/paul-casta-de-la-2e-db-mort-pour-la-france.html), nous avions évoqué la 2e division blindée du général Leclerc, son parcours et la disparition du soldat Paul Casta, mort des suites de ses blessures le 25 août 1944 à l’hôpital aujourd’hui connu sous le nom de Corentin Celton. Son corps est enterré au cimetière d’Issy-les-Moulineaux.

Ils sont trois soldats à reposer au cimetière communal : Paul Casta donc, Mohamed Ben Abdeslem et Jean Salis.

 

Histoire de La 2e DB dans les Hauts-de-Seine.

La 2e DB est en France depuis juin 1944. Pour le commandement américain des opérations pas question de perdre du temps à libérer Paris qui n’est qu’un objectif annexe. Il faut foncer vers l’Allemagne. Le général de Gaulle arrache la décision : il convainc le général Eisenhower de ne pas lâcher Paris qui est tout à la fois un symbole et un enjeu stratégique car les Allemands constituent une menace sur les flancs des armées alliées.

Eisenhower donne finalement l’ordre à Leclerc de marcher sur Paris le 22 août 1944. La division est formée des unités suivantes : 501e régiment de chars de combat, 12e régiment de chasseurs d’Afrique, 12e régiment de cuirassiers, 1er régiment de marche de spahis marocains, régiment blindé de fusiliers-marins, régiment de marche du Tchad, 3e régiment d’artillerie coloniale, 64e régiment d’artillerie, 40e régiment d’artillerie nord-africain, 13e bataillon du génie, un bataillon médical, et un détachement de circulation routière.

Au total, la 2e DB compte alors environ 165 chars moyens M4 Sherman, 36 chasseurs de chars M10 Wolverine, 64 automitrailleuses, 664 half-tracks et scout cars. Pratiquement tous les équipements sont américains ou d’origine américaine. Selon les historiens, la division compte environ 15.000 hommes répartis ainsi : 7.000 des unités de l’armée d’Afrique, dont 1.300 soldats maghrébins, 4.000 Forces Françaises Libres, vétérans du Tchad pour la plupart, et environ 2.500 évadés par l’Espagne.

Avant de monter dans sa jeep, Leclerc est interpelé par de Gaulle : « Vous avez de la chance ! »

Le 24 août, en deux colonnes, la division s'élance vers Paris. Par la vallée de Chevreuse, Jouy-en-Josas, Clamart, Massy, Wissous, Fresnes, le groupement Billotte fraye leur chemin à coups de canon. Les Allemands, solidement armés, se battent bien ; mais le soir, vers 20 heures, à la Croix-de-Berny, Leclerc sent qu'une occasion se présente : il saisit le capitaine Dronne au passage et il le lance, avec trois chars et trois sections sur half-tracks, vers le cœur de Paris. L'audace est payante : à 21 heures 22, Dronne arrive place de l'Hôtel de Ville, les cloches de la capitale sonnent à toute volée ; les Parisiens frémissent. Le lendemain 25, c'est le coup de grâce : la 2e DB entre dans la ville, s'empare du gouverneur allemand et réduit au silence l’ennemi. Les groupes de résistance, qui se battaient depuis près de huit jours à un contre dix, soupirent et fêtent ces soldats français providentiels que Paris attendait depuis quatre ans sans trop y croire.

Après dix jours consacrés à remettre en état les quatre mille véhicules, à recompléter les rangs, à prendre un repos et une détente bien mérités aussi, le 8 septembre la 2e DB reprend la route. Elle va participer à la libération de l’Alsace, Colmar et Strasbourg et terminera sa guerre au Berchtesgaden, demeure d’Adolf Hitler à la frontière entre l’Allemagne et l’Autriche.

 

Jean Salis.

Comme Paul Casta, Jean Salis est Corse. Cela a son importance ! Il nait à Ocana en Corse du Sud le 4 septembre 1921. Soldat du 2e bataillon et de la 5e compagnie du régiment de marche du Tchad, il est tué à l’ennemi sur la commune de Sèvres lors des combats de l’avenue Bellevue.

Son nom est inscrit sur le monument aux morts d’Issy-les-Moulineaux et celui de la 2e division blindée, à la Porte d’Orléans dans le 14e arrondissement de Paris. Jean Salis avait 23 ans.

 

Sources :

  • Encyclopédie Wikipédia.
  • Et Leclerc prit Strasbourg, Les Dernières Nouvelles, 1970.
  • Erwan Bergot, La 2e DB, Paris, Presses de la Cité, 1980.
  • Général Philippe Duplay, La 2e DB de Doula à Berchtesgaden, Revue L’Espoir, n°107, 1996.
  • Biographie de Paul Casta par l’Amicale d’Antibes-Vence-Cannes de la 2e DB avec le concours de la Fondation de la France Libre.
  • Site MemorialGenWeb, contributions de Claude Richard, Jérôme Charraud.
Cimetière d’Issy-les-Moulineaux. De gauche à droite, les sépultures des soldats Mohamed Ben Abdeslem, Jean Salis et Paul Casta.

Cimetière d’Issy-les-Moulineaux. De gauche à droite, les sépultures des soldats Mohamed Ben Abdeslem, Jean Salis et Paul Casta.

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Publié le 7 Juillet 2023

A Léon Gautier, dernier survivant du commando Kieffer.

Léon Gautier nait à Rennes le 27 octobre 1922. Apprenti carrossier au début de la guerre, il s’engage à 17 ans dans la Marine, seule arme à l’accepter alors qu’il est mineur.

Il est affecté à des missions de défense du port de Cherbourg. Puis, embarqué sur le Courbet, il débarque à Portsmouth. Peu après son arrivée sur le sol anglais, il apprend l’existence de la France libre, qu’il décide de rejoindre à Londres. Le 14 juillet 1940, Léon Gautier est du défilé des soldats français devant le général de Gaulle et le roi George VI. Par la suite, il effectue des missions dans l’océan Atlantique puis en Afrique et au Moyen-Orient.

En 1943, volontaire pour intégrer un des commandos du lieutenant de vaisseau Philippe Kieffer, il part s’entraîner à Achnacarry en Ecosse. Le 6 juin 1944, il débarque avec son unité sur la plage Sword, commune de Colleville (devenue Colleville-Montgomery). Les objectifs consistant à prendre le central téléphonique et le bunker de Ouistreham, pour ensuite atteindre le Pegasus Bridge. Léon Gautier est alors l’un des 177 membres des commandos Kieffer. Durant 78 jours, il va participer à la libération de la Normandie. Blessé à la cheville, il ne poursuit pas l’aventure aux Pays-Bas (terrible bataille de la Chaussée de Walcheren).

Démobilisé après la guerre, il épouse Dorothy Banks, une Britannique du corps des transmissions qu’il avait rencontrée à son arrivée en Angleterre. Ils auront deux enfants. Le couple rejoint la Grande-Bretagne et Léon Gautier reprend son travail de carrossier. Métier qu’il va exercer un temps en Afrique pour le compte de la Compagnie française de l’Afrique occidentale.

A la retraite, Léon Gautier s’installe à Ouistreham, non loin de là où il débarqua en 1944, et passe une grande partie de son temps entre le Devoir de Mémoire, notamment auprès des écoles, et la gestion du musée du N°4 Commando, en tant que président de l’Amicale des anciens du Commando Kieffer.

A compter du 17 avril 2021, date de la mort d’Hubert Faure, il est le dernier membre du Commando Kieffer encore en vie. En 2019, le président Macron le place à l’honneur à l’occasion du 75e anniversaire du Débarquement.

Le 3 juillet 2023, Léon Charles Alexandre Gautier meurt à l’âge de 100 ans. Ses obsèques sont célébrées ce jour, vendredi 7 juillet, avec un hommage national et en présence de nombreuses personnalités dont le Président de la République.

 

Le commando Kieffer.

L’expression « commandos Kieffer » désigne a posteriori les soldats du 1er bataillon de Fusiliers Marins Commandos (1er BFMC), créé au printemps 1942 en Angleterre par la France libre du général de Gaulle. Le commandant de l’unité est Philippe Kieffer. Intégré à la Special Service Brigade, dans le commando interallié n°10, l’unité est détachée dans le commando britannique n°4 au Jour J. Les 177 soldats français de l’unité sont nos seuls compatriotes à fouler le sol de la mère-patrie en ce 6 juin 1944.

Ce jour-là, l’unité perd 10 tués ; 10 autres le sont quelques jours plus tard dans le cadre de la bataille de Normandie. Seuls 24 hommes sur 177 sortiront de cette bataille sans blessures.

A l’issue de celle-ci, le commando est envoyé aux Pays-Bas. Considérée comme unité alliée, placée sous commandement britannique, les survivants ne recevront la Légion d’honneur que soixante ans plus tard. Les commandos marine de la Marine nationale et le commando Kieffer, nouvelle unité créée en 2008, sous les héritiers du 1er bataillon de fusiliers marins commandos.

A Léon Gautier, dernier survivant du commando Kieffer.

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Publié le 7 Juin 2023

Un GI français à Omaha Beach.

Dans le cadre de l’ouvrage Les Relais de la Mémoire (Atlante Editions), j’avais rencontré en 2013 Bernard Dargols. Il m’avait raconté son épopée incroyable.

 

Jeune étudiant parisien, Bernard Dargols effectuait un stage à New-York lorsque la guerre éclata en 1939. Sa famille, restée en France, était menacée par les lois antisémites de Vichy. Bernard Dargols décida de s’engager dans l’armée américaine, convaincu qu’il y serait plus utile pour combattre les forces d’occupation. Devenu GI de la Military Intelligence Service après un long entraînement militaire, il débarquait en juin 1944 sur la plage d’Omaha la sanglante, et servit au sein des renseignements militaires.

 

En mars 2012, il s’était confié à sa petite-fille, Caroline Jolivet, qui a sorti le livre Un GI français à Omaha Beach.

Voici un extrait : « J’appréhendais ma rencontre avec les Français, car les bombardements alliés, pour repousser l’ennemi et faciliter notre débarquement, avaient sévèrement touché la Normandie, détruit des villages et fait de nombreuses victimes. Malgré les dégâts causés considérables, ma rencontre avec les Français reste inoubliable. C’était un moment très fort. Quand nous approchions des civils, c’était d’abord l’étonnement, puis souvent des larmes de joie. Les gens ne savaient pas très bien si j’étais américain ou français : ma jeep s’appelait « La Bastille », je portais l’uniforme américain avec le brassard MII et l’emblème de l’Indian Head, mais je parlais parfaitement français, avec un accent parisien. C’est eux qui m’interrogeaient ! La plupart du temps, les Normands s’arrêtaient devant la jeep et nous entouraient jusqu’à ce que quelqu’un s’approche, nous entraîne dans une maison en nous disant : « Tenez, entrez boire un coup, messieurs ! ».

Bernard Dargols, dont le nom a été donné au chemin qui relie le cimetière américain de Colleville à la place d’Omaha Beach, est décédé en 2019, à l’âge de 99 ans.

 

 

Sources :

 

  • Archives du Comité d’Issy du Souvenir Français.
  • Un GI français à Omaha Beach, Editions Ouest France, 14 €.

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Publié le 9 Avril 2023

A la famille Mirlesse d'Issy-les-Moulineaux.

Lew Mirlesse.

Lew (Léon) Mirlesse nait dans une famille juive de Russie (Ukraine). Naturalisée française, celle-ci demeure au 9, rue Edouard Branly à Issy-les-Moulineaux.

Communiste revendiqué, Lew Mirlesse est arrêté le 30 mai 1942 par les autorités allemandes et interné au camp de Romainville.

Une année plus tard, le 28 septembre 1943, des Francs-Tireurs-Partisans et Main d’œuvre Immigrée (FTP-MOI – groupe au sein duquel a combattu l’équipe de Missak Manouchian) tuent Julius Ritter, responsable allemand du Service de la main-d’œuvre en France, rue Pétrarque à Paris. Les deux auteurs de l’attentat, sont Marcel Rajman et Celestino Alfonso (lui aussi est d’Issy). Les deux combattants seront arrêtés quelques temps plus tard et fusillés.

Mais en représailles, les Allemands décident de fusiller cinquante et un otages dont trente-sept communistes et quatorze membres du réseau « Alliance ». Lew Mirlesse est passé par les armes le 2 octobre 1943 au Mont-Valérien. Son corps est incinéré le 22 octobre au crématorium du Père-Lachaise et l’urne funéraire inhumée dans le carré militaire du cimetière parisien de Bagneux.

A l’époque, sous le titre « Les représailles contre les actes terroristes » le quotidien collaborationniste Le Matin publia un très bref communiqué : « Les attentats et les actes de sabotage se sont multipliés en France ces derniers temps. Pour cette raison 50 terroristes, convaincus d’avoir participé à des actes de sabotage et de terrorisme ont été fusillés le 2 octobre 1943 sur l’ordre du Höherer S.S. und Polizeiführer ».

Le nom de Lew Mirlesse figure sur le monument aux morts d’Issy-les-Moulineaux. En date du 27 février 2013, l’Office national des anciens combattants (ONAC) de Caen lui attribua la mention « Mort pour la France ».

 

Sa veuve, Véra Mirlesse, née Mirmowitch, Ukrainienne, mourut à Issy-les-Moulineaux, le 21 août 1953.

 

Albert Mirlesse.

A la famille Mirlesse d'Issy-les-Moulineaux.

Albert Mirlesse nait à Suresnes le 26 février 1914. Après une scolarité à l’Ecole alsacienne et au lycée Saint-Louis, il devient militant pacifiste du comité Franco-Allemand d’Otto Abetz. Mais il découvre l’antisémitisme nazi, s’en détourne, et se rapproche de l’Armée française. Il poursuit ses études et est nommé ingénieur au ministère de l’Air, inventant notamment des systèmes de dégivrage pour les avions.

Le 18 juin 1940, il répond à l’appel du général de Gaulle, et le rejoint en Angleterre. Il est alors est nommé chef du deuxième bureau des FAFL (Forces Aériennes Françaises Libres). Sa connaissance du russe le fait associer à l’envoi d’un groupe d’aviateur en URSS, et sa renommée le désigne comme le père du GC3 Normandie-Niemen.

C’est avec rigueur qu’il met au point la structure et les conditions d’engagement du groupe, jusqu’au choix des uniformes et signes distinctifs, de même que le modèle d’avion, le Yak-3.

Dans la revue Espoir, en 1994, Albert Mirlesse a raconté cette mise en place : « À mon arrivée à Moscou, d'autres embûches m'attendaient. Le général Petit, qui s'était trouvé complètement isolé sans connaître la langue, avait demandé aux autorités soviétiques, l'assistance d'une secrétaire interprète. Celle-ci fut immédiatement mise à sa disposition... avec la bénédiction du KGB ! C'est ainsi que le chiffre du Général avait disparu et il m'a fallu le remplacer et le sauvegarder. Plus tard, en l'absence du général Petit, connaissant moi-même la langue, j'ai renvoyé notre interprète, qui revint huit jours après complètement éplorée, car, dit-elle « elle ne savait plus rien ». Devant un tel aveu, nous sommes convenus de prendre le thé une fois par semaine pour lui permettre de garder sa place de « liaison » avec le KGB, tout en faisant passer les messages qui nous convenaient. Auprès du Haut-commandement soviétique, la liaison était bonne. Néanmoins, il fallait procéder à une mise au point rigoureuse de la structure et des conditions d'engagement du Groupe Normandie. Il convenait de définir les uniformes, les signes distinctifs des avions, ainsi que d'établir le modèle des cartes d'identité que porteraient les pilotes pour pouvoir circuler librement sur le front. Pour ce qui est des avions, j'ai été amené à choisir le « yack » que nous offraient les Soviétiques, et ceci, malgré les protestations véhémentes des ambassadeurs américains et britanniques. Les nez de ces avions furent peints aux couleurs françaises. Les Allemands, d'ailleurs, ne s'y trompaient pas. On les entendait distinctement donner l'alerte par radio « Achtung Franzôsen ! ». Pour la carte d'identité, son libellé fut très laborieux, et nous sommes arrivés à la formule suivante : « Armée de la France combattante. Groupe de chasse Normandie-Niemen, combattant aux côtés de l'Armée rouge. »

Après la Seconde Guerre mondiale, Albert Mirlesse poursuit une carrière dans l’aéronautique civile. Il décède le 12 janvier 1999 à Genève.

 

 

Sources :

  • Archives du Comité d’Issy du Souvenir Français et archives famille Mirlesse (avec les remerciements du Souvenir Français).
  • Ce texte, pour la partie consacrée à Albert Mirlesse a fait l’objet d’une première parution, en 2017, et il était écrit par Thierry Gandolfo, à l’époque secrétaire du Comité.
  • Encyclopédie Wikipédia.
  • Dictionnaire biographique du Mouvement Ouvrier et social
  • Site sur l’escadrille Normandie-Niemen : https://www.rc230-normandieniemen.com/historique

 

A la famille Mirlesse d'Issy-les-Moulineaux.

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Publié le 10 Juin 2022

Au lieutenant d’aviation Pierre Meyzonnier.

Le nom de Pierre Meyzonnier est inscrit sur le monument aux morts de la ville d’Issy-les-Moulineaux car au moment de son décès, pour la France, il était habitant de la ville, au 4 de la rue Edouard Voisembert.

Il y a quelques années de cela, nos collègues du Souvenir Français de la ville d’Apt, dans le Vaucluse, ont retrouvé une vieille plaque, couverte de poussière, dans la cave de la mairie. Une plaque à la mémoire de Pierre Meyzonnier, qui fut commissaire de police de cette ville de 1935 à 1937.

La mairie l’a alors confiée au comité local du Souvenir Français qui, fidèle à son engagement, a effectué des recherches et publié l’article que voici :

« Né à Venise en Italie, le 21 septembre 1911, Pierre Meyzonnier, après de brillantes études de Droit, est nommé commissaire de police stagiaire. Il prend son premier poste à Apt en août 1935. Un an et demi plus tard, il quitte notre ville pour Paris où il est affecté au Contrôle général des Services de police criminelle. Lieutenant pilote de réserve, il est mobilisé en août 1939 et affecté au bataillon de l’air n°112. Le 5 juin 1940, au matin, aux commandes de son avion, il assure avec 21 autres appareils Bréguet et Curtiss, une mission aérienne dans la région d’Abbeville (Somme). Arrivés sur zone, ils sont attaqués par une quinzaine de Bf109 allemands. Le combat fait rage, sept avions ennemis sont abattus. L’appareil de Pierre Meyzonnier tombe en flamme, au milieu d’une prairie, sur la commune de Beaucamps-le-Vieux. Retiré des débris, le corps sans vie de cet officier est inhumé dans le cimetière communal où les honneurs militaires lui sont rendus. Cité à l’ordre de l’Armée aérienne, la Médaille militaire et la Croix de guerre avec palme lui sont attribuées à titre posthume. »

Et le vendredi 8 juin 2018, la mairie, les anciens combattants, les habitants et le Souvenir Français d’Apt ont procédé à l’inauguration de la plaque rénovée, qui figure à l’entrée du nouveau bureau de police.

Merci à nos chers collègues : vous honorez nos valeurs !

 

Sources :

Au lieutenant d’aviation Pierre Meyzonnier.

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Publié le 23 Mai 2022

A Célestino Alphonso.

Célestino Alphonso (ou Alfonso) nait le 1er mai 1916 à Ituero de Azaba, en Espagne, dans la région de Salamanque. La famille émigre en France en 1927 et s’installe à Ivry-sur-Seine. Le jeune garçon apprend le métier de menuisier et s’installe à Issy-les-Moulineaux.

Mais dès l’âge de 20 ans, il décide de repartir pour son pays natal afin d’y aider ses compatriotes aux prises avec les Franquistes. Célestino devient officier des milices communistes espagnoles, commissaire politique dans la 2e Brigade internationale. En février 1939, alors qu’il rentre en France, il est interpellé et interné au camp d’Argelès-sur-Mer et en sort le 7 décembre.

De retour à Paris, et après quelques mois de travail, il est de nouveau arrêté et envoyé en Allemagne, d’où il revient en juin 1941. Alors, il milite pour le Parti communiste clandestin et distribue des tracts. Plusieurs membres de son groupe de résistants sont arrêtés. Il s’éloigne de Paris et s’installe à Orléans. En juillet 1943, il intègre les FTP-MOI (Francs-Tireurs Partisans – Main d’œuvre immigrée) de la région parisienne et participe à plusieurs opérations. La plus célèbre est l’assassinat du haut dignitaire nazi Julius Ritter, Responsable du STO (Service du Travail Obligatoire) en France. Pour son coup de main, il est accompagné de Missak Manouchian, Léo Kneler et Marcel Rayman (en fait, ils n’apprirent l’importance du personnage qu’avec les journaux allemands des jours suivants).

Le 17 novembre 1943, Célestino est arrêté une nouvelle fois et interné à Fresne. Il est condamné à mort pour sept meurtres reconnus de militaires allemands. Le 21 février 1944, il est fusillé dans la clairière du Mont Valérien.

Pour l’avant-dernier survivant du groupe Manouchian, mort en 2011, Henri Karayan, que les Isséens ont bien connu : « Célestino était notre meilleur tireur : une balle ça suffisait. Une balle ou deux ».

Célestino Alphonso est inhumé au cimetière communal d’Ivry.

 

 

Sources :

  • Archives du Souvenir Français d’Issy-Vanves.
  • Encyclopédie Wikipédia.
  • Site : https://www.memorialgenweb.org/
  • Des remerciements pour leur travaux à Jérôme Charraud et Bernard Laudet, contributeurs du site Memorial GenWeb.

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Publié le 9 Mai 2022

A Alain Grout de Beaufort, Compagnon de la Libération.

A Vanves, dans les locaux du lycée Michelet se trouve une plaque commémorant la mémoire de 41 anciens élèves, morts au cours de la Seconde Guerre mondiale. Parmi ces 41 noms figure celui d’Alain Grout de Beaufort, Compagnon de la Libération.

Alain Grout de Beaufort nait le 3 mai 1918 à Châtellerault dans la Vienne. Il est le fils d’Ernest Grout de Beaufort, officier de cavalerie, et d’Anne Creuzé. Habitant le château de Kerascouët à Saint-Yves en Bubry, dans le Morbihan, le jeune Alain poursuit ses études au lycée Michelet de Vanves avant d’entrer au sein de l’armée de l’Air. Aspirant au début de la guerre, il rejoint le Maroc après l’armistice puis rentre en France pour prendre part à des opérations clandestines avec ses frères Jacques et Guy. Parmi leurs faits d’armes, il faut noter le balisage des côtes pour diriger les bombardements de la Royal Air Force.

Agent du réseau de la Confrérie Notre-Dame du colonel Rémy (Gilbert Renault), il embarque pour l’Angleterre le 17 juin 1942 pour s’engager dans les Forces aériennes françaises libres (FAFL). Il est affecté au Bureau central de renseignements et d’action (BCRA) et y dirige l’organisation des services « Action ».

Le 14 avril 1943, il est parachuté den France pour prendre le commandement du Centre d’opérations de parachutages et d’atterrissages (COPA) de la Région R6 (les départements du Puy-de-Dôme, de l’Allier, du Cantal, de la Haute-Loire et du Cher). Bientôt, il est également nommé Délégué militaire régional en R6. Par la suite, il réorganise le Service des opérations aériennes à Paris, comme chef du Bureau des Opérations Aériennes (BOA) pour la Région P (Paris) en 1944. Il gère également les parachutages sur le Morvan (centre de la Bourgogne) et sauve le maquis de Lormes (Nièvre).

Nommé adjoint de Jacques Chaban-Delmas à la direction militaire de la Zone Nord, il ne conserve ce poste que peu de temps : le 27 juillet 1944, il tombe dans un traquenard de la Gestapo et est arrêté en compagnie d’André Baude et André Rondenay (délégué militaire zone Nord). Ils ne sont pas formellement identifiés. Déportés, ils doivent faire parties des derniers convois pour l’Allemagne. Mais un ancien compagnon les reconnait sur le quai d’embarquement de la gare de Pantin. Alain Grout et André Rondenay sont alors emmenés dans une villa pour être torturés par la Gestapo, puis peu après sont fusillés en forêt de Domont dans le Val d’Oise.

Alain Grout de Beaufort avait le grade de lieutenance-colonel, était Compagnon de la Libération, croix de Guerre 39-45, médaillé de la Résistance avec rosette à titre posthume, Military Cross. A noter encore : les frères d’Alain Grout de Beaufort, Bernard et Jacques, de même que ses beaux-frères Jacques Bretagne et Henri Garnier sont tous Morts pour la France.

Outre le lycée Michelet, le nom d’Alain Grout de Beaufort apparait sur le monument aux morts de la commune d’Inguiniel, à Sainte-Anne-d’Auray, à Saint-Martin-du-Puy, dans la Nièvre, sur la plaque commémorative du prytanée militaire de La Flèche dans la Sarthe et sur le monument commémoratif de la Résistance à Domont.

 

Sources :

  • Archives du Souvenir Français d’Issy-Vanves.
  • Encyclopédie Wikipédia.
  • Site : https://www.memorialgenweb.org/
  • Des remerciements pour leur travaux à Jean Le Floch, Laurence Le Troedec, Pierre Gomez, Liliane Pizzighella, Claude Richard, Joël Godin, Philippe Frilley, contributeurs du site Memorial GenWeb.

 

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Publié le 16 Avril 2022

Le visage de Wladimir Rygaloff.

Le Comité du Souvenir Français d’Issy-Vanves entretient depuis des années la sépulture de Wladimir Rygaloff à Issy. Et ce à la demande de Mademoiselle Marie-Thérèse Borg, proche de Wladimir, et en accord avec Thierry Gandolfo, alors conservateur du cimetière, ainsi que la municipalité.

Nous connaissions une partie de l’histoire du jeune homme, racontée par Mlle Borg. Grâce au remarquable site : https://www.memorialgenweb.org/ nous avons maintenant la photographie de Wladimir et nous en savons un peu plus.

D’abord, il était le fils de Nicolas Rygaloff et d’Olga Livoff. Il habitait au 2, rue Claude Matrat (à la même adresse que le général Roland Glavany qui fut longtemps notre président d’honneur). Ensuite, à l’occasion de recherches au Service Historique de la Défense à Vincennes, son nom figure bien dans la liste des résistants des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI). Enfin, Wladimir Rygaloff fut arrêté avec trois de ses camarades lors d’une mission de transport d’armes et il fut fusillé rue Jean Mermoz à Versailles le 24 août 1944. Le lendemain, la ville de Paris était libérée de l’occupant nazi.

Enfin, par cette photographie nous rendons aussi hommage à Marie-Thérèse Borg, disparue à la fin de l’année 2018.

Merci à Daniel Fouquerel, Jérôme Charraud et Claude Richard pour leur travail éminent et leurs contributions au site « Mémorial Gen Web ».

 

Sources :

 

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Publié le 22 Janvier 2022

Maurice Romagon.

Maurice Romagon.

Maurice Romagon nait le 27 juillet 1886 sur la commune des Riceys, dans le département de l’Aube. Il est le fils de Pierre Romagon et de Julie Déon.

Jeune, il apprend les métiers du bois afin de travailler dans l’entreprise paternelle. Mais Pierre décède en 1906. Maurice reprend l’entreprise. Scieur de bois, il a été Compagnon du Tour de France. L’expérience de chef d’entreprise est de courte durée car l’année suivante, il est incorporé au 6e bataillon d’artillerie à pied afin d’y faire son service militaire. Après ses deux années, il passe dans la réserve active (le 1er octobre 1909). Ayant repris son métier, il est néanmoins mobilisé au déclenchement de la Première Guerre mondiale en 1914, et intègre le 82e régiment d’artillerie lourde.

Maurice Romagon est surveillé de près. Membre du Parti Socialiste Ouvrier, il a été en première ligne pour la défense des vignerons champenois en 1910. Dix ans plus, il devient membre du Parti Communiste Français et est envoyé comme représentant de l’Aube au congrès de Tours. Ses idées lui font perdre son métier (l’entreprise familiale a disparu et il a été embauché par différentes scieries) et Maurice devient délégué au congrès fédéral du Parti communiste de l’Aube en 1923. En 1925 puis en 1929, il est candidat aux élections municipales de Saint-Julien-les-Villas (Aube, arrondissement de Troyes) et se spécialise dans les questions coopératives.

En 1937, Maurice Romagon est le candidat du parti aux élections cantonales. Il remporte finalement l’élection et devient conseiller d’arrondissement de l’Aube, élu au 3e canton de Troyes. En septembre 1939, alors que le Pacte germano-soviétique vient d’être signé, le Parti Communiste Français est interdit. Maurice Romagon milite contre cette décision. Il est arrêté et condamné. Il réussit à s’évader de la prison de Dijon en juin 1940. En juillet, avec sa fille Cécile, il reçoit l’ordre de Jacques Duclos, dirigeant du parti, de ramasser les armes abandonnées, d’aider à l’évasion des prisonniers de guerre, et de participer à la rédaction et la distribution de tracts contre l’ennemi nazi et le régime de Vichy.

En octobre 1940, il est de nouveau arrêté et emprisonné à Troyes, en même temps que son épouse, Edwige, née Jourdheuille. Ils sont condamnés à trois années de prison et incarcérés à la prison de Clairvaux. Le 7 mars 1942, Maurice Romagon demande à prendre la place d’un jeune de 17 ans, condamné à être fusillé. Ainsi meurt celui qui fut élu de la République. Des obsèques officielles sont célébrées le 1er mai 1945 à Troyes, et Maurice Romagon est déclaré Mort pour la France quelques mois plus tard.

Maurice et Edwige ont quatre enfants, qui tous suivent l’exemple des parents. Ils entrent en résistance. Les deux fils passent au maquis, mais sont arrêtés et envoyés au camp de Compiègne en janvier 1943. De là, ils sont transférés au camp de Ravensbrück puis à Buchenwald et Dora en 1945. Ils sont de la « Grande marche » qui voit les déportés effectuer des centaines de kilomètres à pied pour passer d’un camp à l’autre, au fur et à mesure de l’avancée des Alliés. Si Pierre est finalement libéré et rapatrié en 1945, Raymond meurt à Ellrich. Il faisait partie d’un Kommando de travail sur des chantiers de creusement de galeries souterraines. Raymond qui avait pris au maquis FTP (Francs-Tireurs et Partisans – communiste) le nom de Tronchet.

Une rue Maurice Romagon garde son souvenir à Troyes, et les noms de Maurice et de Raymond sont inscrits sur le monument aux morts de la ville d’Issy-les-Moulineaux.

 

 

Sources :

  • Archives du Souvenir Français d’Issy-Vanves.
  • Site de la ville d’Issy-les-Moulineaux.
  • Albert Ouzoulias, Les Bataillons de la jeunesse. Les jeunes dans la Résistance, Ed. Sociales, 1969.
  • Albert Ouzoulias, Les Fils de la nuit, Grasset, 1975.
  • Site Mémorial GenWeb – Fiches individuelles avec les annotations de Jean-Pierre Buot, Michel Schoettel, Stéphane Protois et Patrick Ridey.

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Publié le 11 Juillet 2021

Simone Michel-Lévy.

Biographie.

Simone Michel-Lévy est née le 19 janvier 1906 à Chaussin (Jura). Son père était plâtrier.

Après le brevet élémentaire, elle déménage avec ses parents à Chauny dans l'Aisne où elle entre à seize ans et demi dans l'administration des PTT.

En 1939, elle est contrôleur-rédacteur au département "Commutation" de la Direction des Recherches et du Contrôle technique, rue du général Bertrand à Paris.

Dès l'Armistice, elle s'élève contre la capitulation de la France et entre dans la Résistance en décembre 1940.

En 1941, elle participe avec Maurice Horvais, à la création du réseau "Action PTT", sous la direction d'Ernest Pruvost, collègue rencontré lorsqu'elle était en poste à Chauny. Le réseau a pour but, en profitant des possibilités professionnelles des PTT, d'étendre sur toute la France une ramification de cellules de renseignements et de transmissions.

Dans un premier temps, Simone Michel-Lévy met toute son énergie à développer un système de "boîte aux lettres" pour les communications clandestines.

Ses missions d'adjoint, responsable du secteur "radio", la conduisent à se déplacer fréquemment pour organiser l'"hébergement" de postes émetteurs, notamment dans le Sud-ouest, en Bretagne, et en Normandie. A Caen, elle assure ainsi, fin janvier 1942, sous le pseudonyme de Madame Flaubert, la première liaison avec le groupe local de la résistance PTT d'Henri Le Veillé, à qui elle amène, début mars, deux opérateurs radio équipés de leur poste.

A l'automne 1942, le réseau "Action PTT", qui s'est développé, prend contact avec la "Confrérie Notre-Dame" (CND) du colonel Rémy et l'"Organisation civile et militaire" (OCM) du colonel Touny. Pour la CND, Simone Michel-Lévy met en place, Gare de Lyon, une centrale permettant le transport du courrier clandestin et de postes émetteurs, par voitures postales et sacs plombés, en s'appuyant sur les "ambulants" des PTT dirigés par Edmond Debeaumarché. Un dépôt identique existe à la Gare Montparnasse pour les expéditions vers l'ouest.

Elle réalise ainsi, sous les pseudonymes de "Françoise" et de "Madame Royale", un excellent système d'acheminement du courrier à travers la France, qui marche à la perfection, soit par voie maritime, c'est-à-dire jusqu'aux chalutiers, soit par voie aérienne, et cela dans les deux sens.

Dès les premières heures du Service du Travail obligatoire (STO) en 1943, elle établit plus de cent cartes professionnelles des PTT à des jeunes réfractaires. En janvier 1943, Simone Michel-Lévy devient agent P1 (régulier) puis agent P2 (permanent). Elle mène donc une véritable double-vie, extrêmement harassante et anxiogène. Son chef de service Gaston Letellier, qui ferme les yeux sur ses absences et ses retards, indique qu'à cette époque : « Après des nuits de veille, des voyages épuisants, au retour de missions périlleuses de parachutage, on revoit Simone à sa table de travail, les traits tirés, mais souriante. Rien ne pouvait entamer son ardeur et la véritable flamme qui l'animait ».

La trahison de "Tilden", chef-opérateur radio de la CND, qui est à l'origine du démantèlement de la CND, met fin brutalement à son action. Au soir du 5 novembre 1943, Emma est appelée d'urgence par ce dernier dans un café proche de son bureau, le "François Coppée", boulevard du Montparnasse. C'est un piège. Elle est immédiatement arrêtée et conduite 101 avenue Henri Martin, dans les locaux de Georges Delfanne, alias Masuy, auxiliaire français de la Gestapo. Abominablement torturée par Masuy, Simone Michel-Lévy ne parle pas et est livrée à la Gestapo de la rue des Saussaies.

Internée à Fresnes puis au camp de Royallieu (Compiègne), Simone Michel-Lévy quitte la gare de Compiègne le 31 janvier 1944 dans le convoi des "27 000". Elle arrive le 3 février au camp de Ravensbrück où, pendant la quarantaine, elle aide une camarade musicienne à organiser une magnifique chorale qui fait un moment oublier leurs peines aux prisonnières.

En avril 1944, elle est envoyée en Tchécoslovaquie, au kommando de Holleischen, dépendant du camp de Flossenbürg, pour travailler dans une usine d'armement qui fabrique des munitions anti-aériennes. Elle y continue son action de résistante en sabotant.

Affectée à l'atelier 131 A de l'usine, elle est chargée de faire passer sous une énorme presse des chariots de cartouches remplies de poudre. Avec deux autres déportées, Hélène Lignier et Noémie Suchet, elle ralentit la chaîne, la désorganise, ce qui se solde parfois, pour la production du Grand Reich, par un manque de 10 000 cartouches. Elles font fonctionner la presse à vide, ce qui l'endommage et constitue, pour elles-mêmes, un danger immédiat malgré la protection d'une tour en maçonnerie. C'est ainsi que finalement la presse saute et qu'un rapport de sabotage visant les trois femmes est rédigé et envoyé à Berlin via Flossenbürg.

La réponse d'Himmler revient plusieurs mois après, dans le courant d'avril 1945, alors que tonnent déjà alentour les canons américains. Entre-temps, elles ont été condamnées à la bastonnade, sentence de 25 coups de bâtons exécutée en présence du commandant du camp et devant leurs camarades déportées.

Le 10 avril 1945, Simone Michel-Lévy, Hélène Lignier et Noémie Suchet doivent partir immédiatement pour le camp de Flossenbürg, où elles sont pendues par les Allemands, le 13 avril, 10 jours seulement avant la libération du camp.

 

Décorations.

  • Chevalier de la Légion d'Honneur.
  • Compagnon de la Libération - décret du 26 septembre 1945.
  • Croix de Guerre 39/45 avec palme.
  • Médaille de la Résistance.
  • Croix du Combattant Volontaire de la Résistance.
  • Médaille des Blessés.
  • Médaille commémorative de la Guerre 39/45 avec barrette "Engagé volontaire".
  • Médaille de la Déportation et de l'Internement pour faits de Résistance

 

Inauguration à Issy-les-Moulineaux.

Le 3 juin 2021 à 15h, en présence de Jean Michel-Lévy, descendant de Simone Michel-Lévy, dAndré Santini, maire d’Issy-les-Moulineaux, de Stéphane Richard, Président-Directeur Général d’Orange et du général Christian Baptiste, Délégué National de l’Ordre de la Libération, a été inaugurée la rue Simone Michel-Lévy dans le quartier Val de Seine d’Issy-les-Moulineaux. Une plaque commémorative sur les nouveaux bâtiments de Bridge, le siège social d’Orange, construit à l’emplacement des anciens locaux des P.T.T. dans lesquels se trouvait la DRCT, a par ailleurs été apposée.

 

Sources :

  • Site de la ville d’Issy-les-Moulineaux.
  • Site de l’Ordre de la Libération.
  • Crédit photographique : Nicolas Fagot – Studio 9.

 

Simone Michel-Lévy.

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