Publié le 28 Avril 2021

La Mort de Napoléon à Sainte-Hélène, tableau de Charles de Steuben (vers 1828). Entouré des personnes présentes lors de son agonie, il gît sur son lit de camp à baldaquin

La Mort de Napoléon à Sainte-Hélène, tableau de Charles de Steuben (vers 1828). Entouré des personnes présentes lors de son agonie, il gît sur son lit de camp à baldaquin

« 5 mai 1821.

A six heures et demie, il a placé sa tête droite, fixant le pied du lit, les yeux ouverts, fixes et voilés. Jusqu’à huit heures, un peu de sommeil tranquille, quelquefois des soupirs de quart d’heure en quart d’heure.

A huit heures, quelques gémissements, ou plutôt quelques sons sourds, qui paraissaient se former dans le bas-ventre et siffler en traversant le gosier. Ils semblent appartenir plutôt à un instrument qu’être un gémissement. Une larme est sortie de l’œil gauche, au coin, du côté de l’oreille. Bertrand l’a essuyée, Arnott s’est étonné que l’Empereur retînt la vie si longtemps.

Jusqu’à dix heures et demie onze heures, généralement calme ; respiration douce ; parfaite immobilité de tout le corps ; quelques mouvements seulement dans la prunelle ; mais rares ; les yeux fixes, voilés, se sont fermés jusqu’aux trois quarts. De demi-heure en demi-heure, quelques soupirs ou sons. Une deuxième larme à la même place ; la main droite sur la couverture du lit ; la main gauche sous la fesse. Depuis six heures du matin, très calme, immobile ».

 

Henri-Gatien Bertrand, général de division, compagnon de l’Empereur à Sainte-Hélène.

Archibald Arnott, médecin anglais, au chevet de l’Empereur.

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Publié le 4 Avril 2021

Sépulture de Roger Boissinot et de ses parents à Malakoff.

Sépulture de Roger Boissinot et de ses parents à Malakoff.

Rober Boissinot.

Roger Boissinot nait le 27 septembre 1929 à Argentat en Corrèze. Présumé militaire de carrière sur la fiche du site « Mémorial GenWeb », il a le grade de caporal-chef au 15e bataillon de chasseurs alpins pendant la guerre d’Algérie. Il est tué le 9 août 1956 à Mizrana. Il habitait Vanves et est enterré à Malakoff avec ses parents.

 

Marcel Chailley.

Marcel Chailley est né le 16 septembre 1910 à Douai, dans le département du Nord. Il est le fils d’Hippolyte Chailley, professeur au lycée de Douai et d’Hermance Liébron.

L’Académie des sciences d’Outre-Mer a publié une notice biographique sur Marcel Chailley : « cadre spécial des troupes de marine (CSTMa), Marcel Chailley est chargé de l’action psychologique et de l’africanisation à la Direction des Affaires militaires au ministère de la France d’outre-mer. Chef de bataillon d’infanterie coloniale, il est affecté en Mauritanie entre 1932 et 1934, il rejoint la Côté française des Somalis de 1935 à 1937, puis est envoyé au Soudan et au Niger entre 1946 et 1948 avant de retourner en Mauritanie de 1949 à 1950. Au Sénégal cette même année, il poursuit sa carrière en Indochine avec notamment un séjour au Tonkin entre 1952 et 1954, avant d’être envoyé en Afrique Occidentale française en 1955 et à Madagascar l’année suivante. Spécialisé dans les questions islamiques et ethnographiques, il est titulaire du Prix Juvenal Dessaignes de la Société de géographie. Il participe à de nombreuses conférences à la radiodiffusion française, à l'Unesco et à la Société de géographie. Officier de l'instruction publique, il est élevé aux rangs successifs de chevalier de la Légion d'honneur en 1950 et d'officier en 1960. Il reçoit également la croix de Guerre 39-45 et la croix de guerre des théâtres d’opérations extérieurs. Marcel Chailley est membre correspondant de la 5e section l'Académie des sciences d'outre-mer le 1er février 1957. Le 19 avril 1938, il avait épousé Mademoiselle Hélène Baillet ».

Le chef de bataillon Marcel Chailley meurt à Vanves le 4 octobre 1962 d’une maladie qu’il aurait contractée au cours de la guerre d’Indochine. La mention « Mort pour la France » est attribuée en date du 21 février 1963. Il demeurait rue Falret à Vanves.

 

Bernard Fageol.

Bernard Fageol nait le 16 septembre 1933 à Brasles, dans le département de l’Aisne. Sergent dans l’armée de l’Air, il est tué le 26 avril 1958 en Algérie, sur la commune de Frenda, dans le département de Tiaret. La sépulture de Bernard Fageol est au cimetière de Bagneux.

Dans le magazine de la commune de Brasles, daté de janvier 2017, la municipalité annonce inaugurer une nouvelle plaque sur le monument aux morts. Celle-ci concerne deux soldats morts pour la France en Algérie : Kléber Levigne et Bernard Fageol.

 

Lucien Henrion.

Né la 19 mai 1931, Lucien Henrion est artilleur de 2e classe à la 1ère batterie du 31e régiment d’artillerie. Il est tué le 15 septembre 1956 à Sétif, dans l’arrondissement de Constantine. Il est enterré au cimetière de Vanves.

 

 

Sources :

 

Dévoilement de la plaque à la mémoire de Bernard Fageol à Brasles (Aisne).

Dévoilement de la plaque à la mémoire de Bernard Fageol à Brasles (Aisne).

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Rédigé par Souvenir Français Issy

Publié dans #Algérie