L'Union nationale des combattants.

Publié le 26 Juillet 2009


A gauche : Michel Villenfin, porte-drapeau et trésorier ; à droite : Christian Poujols, président de l’UNC à Issy-les-Moulineaux.


 

L’Union Nationale des Combattants (UNC) est la plus ancienne des associations d’anciens combattants.

 

En 1917, le Père Brottier, aumônier militaire (cinq citations militaires dont une à l’ordre de l’Armée) convainc le président du Conseil Georges Clemenceau de la nécessité de fonder une association de combattants afin que ces derniers, blessés, convalescents, en permission ou encore de retour dans leurs foyers, puissent être selon la formule consacrée « unis comme au front ». Un journal est créé : « La Nouvelle France ».

 

Le Père Brottier, qui plus tard – en 1923 – sera le fondateur des Apprentis Orphelins d’Auteuil – reçoit l’appui du général Durand, héros de la défense du Grand Couronné de Nancy au début de la Grande guerre. Parmi les réalisations de l’association, il convient de citer :

 

  • - Création de la Fédération Interalliée des Anciens Combattants en 1920.
  • - La proposition de la retraite mutualiste, officiellement créée par la loi du 4 avril 1923.
  • - Fondation de la Caisse Autonome de Retraite des Anciens Combattants en 1924.

 

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’UNC est placée en sommeil. Après la Libération, l’association reprend son activité. Les guerres de décolonisation lui apportent de nouveaux combats et de nouvelles missions, comme la reconnaissance des soldats français « Morts pour la France » au-delà de la date des Accords d’Evian en 1962 pour la Guerre d’Algérie (des combats se sont poursuivis jusqu’en 1964 en Algérie et en Afrique du Nord).

 

En 1997, l’UNC est devenue un Fédération qui intègre les  « Soldats de France » et par un protocole d'accord de 2007 les veuves de guerre (AEVOG).