Publié le 28 Septembre 2019

Rénovation de tombes à Vanves.

Sous l’égide de notre comité, avec l’enthousiasme et le concours financier de la municipalité de Vanves et du comité local de la Légion d’honneur, que nous remercions une nouvelle fois, cinq tombes ont été rénovées au cimetière communal de Vanves par les Etablissements Caruel.

 

Raymond Gautier, soldat de 2e classe du 89e régiment d’infanterie. Mort des suites de ses blessures à l’hôpital de Chatel Guyon le 9 octobre 1914. Né le 21 juin 1890 à Tacoignières dans le département de Seine-et-Oise (arrondissement de Mantes).

Rénovation de tombes à Vanves.

Alexis Franco, soldat de 2e classe du 403e régiment d’infanterie, tué à l’ennemi dans la région de Reims le 16 avril 1917. Né le 14 juillet 1896 à Vanves.

Rénovation de tombes à Vanves.

Charles Boutin, soldat de 2e classe au 1er régiment léger (1er régiment d’infanterie légère). Mort pour la France le 29 octobre 1916, des suites de ses blessures dans l’ambulance 3/75 dans la Somme. Il était né le 16 janvier 1894 à Meudon.

Rénovation de tombes à Vanves.

Louis Guillier, soldat de 2e classe au 70e régiment d’infanterie territoriale, mort des suites de ses blessures le 13 septembre 1914 0 Montdidier, dans la Somme. Il était né à Neuvy-le-Roi (Indre et Loire) le 25 avril 1875.

Rénovation de tombes à Vanves.

Fernand de L’Isle, soldat de 2e classe au 74e régiment d’infanterie, tué à l’ennemi le 17 octobre 1918, dans les Flandres à Ypres (Belgique). Il était né le 6 avril 1891 à Bracquemont dans le département de Seine-Inférieur (Seine Maritime, arrondissement de Dieppe).

Rénovation de tombes à Vanves.

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Publié le 14 Septembre 2019

Les coloniaux : Emile Gentil.

Missions en Afrique.

 

Emile Gentil nait le 4 avril 1866 à Volmunster, dans le département de la Moselle. Diplômé de l’Ecole navale, elle sert pendant plusieurs années dans son arme. Il est chargé en tant qu’enseigne de vaisseau d’une mission hydrographique au Gabon, entre 1890 et 1892. Il choisit ensuite d’intégrer l’administration coloniale.

 

Sa première grande mission se déroule en Afrique entre 1895 et 1897. Son but est de trouver la voie la plus praticable entre le Gabon et le Tchad, pour constituer un bloc unique. Le 27 juillet 1895, il entreprend la remontée du fleuve Congo à bord du bateau le Léon Blot, un vapeur monté sur place.

 

Le Léon Blot est démonté, transporté à travers la forêt tropicale pour naviguer sur l’Oubangui, le Kemo, son affluent, puis, après un nouveau démontage, le Chari. En octobre 1897, il signe avec le sultan Gaourang, un traité d’alliance qui confie à la France le protectorat sur le Baghirmi pour le protéger du Rabah. Le 20 octobre, il pénètre dans le pays de Rabah et atteint le lac Tchad, le 28. Il rentre ensuite en France.

 

Deux années plus tard, Emile Gentil repart pour une seconde mission. Son but est de refouler Rabah, qui a défait Gaourang, qui demande secours en vertu du traité de protectorat. Le 16 août 1899, il atteint Gaoura, où il apprend la mort de Bretonnet, qui dirigeait une mission dans le Chari, tué lors du combat de Togbao, le 17 juillet.

 

Le 28 octobre 1899, il attaque à Kouno la plus importante garnison de Rabah où il est mis en échec. Le 11 avril 1900, à Mandjafa, il fait sa jonction avec la mission Foureau-Lamy et la mission Joalland-Meynier pour l’affrontement final avec Rabah à Kousséri qui a lieu le 22 avril 1900, et au cours duquel le commandant Lamy est tué. Gentil prend le commandement et fonde, le 29 mai 1900, Fort Lamy – actuelle capitale du Tchad, sous le nom de Ndjamena.

 

Commissaire général.

 

Le 5 février 1902, Emile Gentil est nommé commissaire général du gouvernement au Congo français. Hostile à la mission Brazza, venue enquêter en 1905, sur les exactions des Français à l’égard des populations indigènes, malmené par la presse dans l’affaire des massacres du Congo, mais innocenté par la commission Lanessan, Gentil reste en poste et organise les quatre circonscriptions du Gabon, du Moyen-Congo, de l’Oubangui-Chari et du Tchad, qui forment l’AEF. Il quitte l’Afrique en 1910.

 

L’ensemble de ces missions a été consigné dans des Comptes rendus de la Société de Géographie. Le Gouvernement français a conféré le nom de l’explorateur à un port établi à l’embouchure de l’Ogooué : Port-Gentil, au Gabon.

 

Emile Gentil meurt à Bordeaux le 30 mars 1914. Il est inhumé au cimetière du Père Lachaise, à Paris.

 

Il aura publié plusieurs ouvrages :

 

  • La chute de l’empire de Rabah (1895-1898), Paris, Hachette, 1902
  • Itinéraire de la Mission E. Gentil entre l’Oubangui et le Tchad, 1895-1989, Société de Géographie, Paris, 1898.

 

 

 

 

 

Sources :

 

  • Encyclopédie Wikipédia.
  • Encyclopédie Larousse.
  • Site sur l’Histoire : www.herodote.net
  • Site de l’ambassade de France au Gabon : https://ga.ambafrance.org/
  • Marcel Souzy, Les coloniaux français illustres, B. Arnaud, 1941.

 

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Rédigé par Souvenir Français Issy

Publié dans #La Coloniale