Publié le 28 Novembre 2018

L'album du Centenaire.

Les commémorations du Centenaire ont commencé le 10 novembre à Issy-les-Moulineaux par la cérémonie des Flammes de la Mémoire, organisée par le Souvenir Français : devant le monument aux morts de la ville, chaque participant était invité à déposer une bougie rappelant le sacrifice des femmes et des hommes afin que nous puissions vivre dans un monde libre.

 

Elles se sont bien entendu poursuivies le lendemain avec un dépôt de gerbes à l’église Sainte-Lucie, puis une cérémonie de prières à l’auditorium du collège Saint-Nicolas. Il est à noter qu’un groupe de jeunes femmes, chrétiennes d’Orient, ont assuré la partie chantée de cette cérémonie de prières. Et l’assistance a assisté avec un plaisir non dissimulé à cette performance magnifique de grâce et de joie.

 

Par la suite, le cortège s’est formé à l’entrée du cimetière municipal pour se rendre au carré militaire et au monument aux Morts du cimetière. Ce même cortège est descendu sur la place du 11 novembre pour la lecture – sous une pluie battante – du message du Président de la République, par Madame Christine Helary-Oliver, maire-adjoint délégué aux Affaires et Parrainages militaires.

 

Enfin, devant le monument aux morts de la ville ont été prononcés les discours de Monsieur Poujols, président de l’UNC – lu par Fabien Lavaud, président des ACV – et de Monsieur Santini, maire, ancien ministre.

 

Les cérémonies se sont terminées en cette journée du 11 novembre par le banquet au foyer du PACI.

 

Autres actions à créditer au titre des cérémonies du Centenaire : le Concert « Grande Guerre » qui s’est déroulé au Palais des Congrès d’Issy le lundi 12 novembre 2018, puis le Spectacle musical « chanson tranchées » donné le lundi suivant par les élèves des classes à horaires aménagés musique spécialité vocale des établissements secondaires de la ville, accompagnés par un ensemble instrumental de la Musique de la Police Nationale et des étudiants du Centre national de la chanson.

 

Ci-dessous les photographies prises à l’occasion des cérémonies du Centenaires. A noter, entre autres bien entendu, la gerbe du Souvenir Français déposée par Monsieur le général Ichac, général de brigade aérienne (2s), président honoraire du Souvenir Français.

 

Le Souvenir Français tient à remercier vivement Monsieur Adrien Ramassamy, récent membre du Comité, pour la qualité des clichés et son enthousiasme.

 

 

F. RIGNAULT

Président du Comité d’Issy-Vanves

DG Adjoint du 92 - CDT (RC)

 

L'album du Centenaire.
L'album du Centenaire.
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L'album du Centenaire.
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Publié le 24 Novembre 2018

Hommage aux Russes de Vanves.

Samedi 10 novembre 2018, sous une pluie battante, la municipalité de Vanves a tenu à rendre hommage aux quinze soldats Russes, qui sont Morts pour la France au cours de la Première Guerre mondiale, et sont enterrés dans le carré militaire de la ville.

Cet hommage a été organisé par la paroisse orthodoxe de Vanves, dirigée par le Père Michaël Rousseau, et l’association « Vie et Croissance ».

En présence d’une délégation venue de Moscou, d’un chœur russe, de représentants de l’ambassade de Russie en France, l’hommage a commencé par une célébration liturgique dans le cimetière, puis a été suivi des discours de Monsieur le maire, Bernard Gauducheau, et de Monseigneur Nestor, lui aussi venu de Moscou.

La commémoration s’est poursuivie dans les salons de l’Hôtel de Ville, avec des échanges de présents et des prises de parole. Par la suite, l’assemblée, formée de Vanvéens, de Russes, et des porte-drapeaux des associations patriotiques – qui sont restés stoïques toute la matinée sous la pluie – a eu la chance et l’honneur d’écouter plusieurs chants patriotiques entonnés par le chœur russe.

Pour mémoire, comme cela a été rappelé à plusieurs reprises en cette matinée par Madame Marie-Françoise Goloubtzoff, maire-adjoint de Vanves et sur ce site Internet – notamment en novembre 2010 – les Russes du carré militaire de Vanves sont morts des suites de leurs blessures alors qu’ils avaient été ramenés du front au lycée Michelet, et qui était un hôpital militaire temporaire.

Le Comité du Souvenir Français a été particulièrement honoré d’être invité à cette commémoration et très fier d’y participer.

Ci-dessous quelques photographies prises à cette occasion.

 

 

Sources :

  • Crédit photographiques : Souvenir Français d’Issy-Vanves.
Hommage aux Russes de Vanves.
Hommage aux Russes de Vanves.
Hommage aux Russes de Vanves.
Hommage aux Russes de Vanves.
Hommage aux Russes de Vanves.
Hommage aux Russes de Vanves.
Hommage aux Russes de Vanves.
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Hommage aux Russes de Vanves.
Hommage aux Russes de Vanves.
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Publié le 12 Novembre 2018

De Morne-à-l'Eau aux Moulineaux.

Le 24e RIC.

 

Le 24e RIC (régiment d’infanterie coloniale) est créé le 16 décembre 1902 à Perpignan. Il est issu, par dédoublement, du 4e RIC, l’un des quatre plus vieux régiments des Troupes de marine, et qui s’est illustré en Crimée, en Indochine, à Madagascar et en Chine au moment de la révolte des Boxers.

 

Le 24e a donc son casernement principal à Perpignan et un casernement secondaire se trouve à Sète pour le 1er bataillon. Avec le 22e RIC, il forme la 6e brigade coloniale et fait partie de la 2e division d’infanterie coloniale (avec les 4e et 8e RIC). L’effectif du 24 est de 72 officiers et de 3.290 sous-officiers et soldats.

 

Dès le début de la Première Guerre mondiale, la 6e brigade est engagée dans les combats de Rossignol puis ceux de Jaulnay où 500 hommes de l’unité périssent. Le chef de corps, le colonel Béthouart est grièvement blessé. Dans la foulée, l’unité est engagée dans la Première bataille de la Marne, avec à sa tête le commandant Bourda. Les combats du Mont Morêt coûtent encore plus de 500 hommes au 24e RIC. Un mois et demi après le début de la guerre, le régiment ne compte plus que 1.700 hommes…

 

1915 est marquée par les combats de la ferme de Beauséjour et la Seconde bataille de Champagne. L’année suivante, le 24e est transportée sur la Somme où il participe à l’offensive de juin puis aux combats de Frise le mois suivant.

 

En 1917, la brigade participe à la bataille – au massacre – du Chemin des Dames. Charles Tardieu, lieutenant au 24e RIC, a raconté les combats : « Nous occupions, nous 24e colonial, une position en travers du plateau, perpendiculaire au Moulin de Laffaux. A 6h, nous entendons l’assourdissant cataclysme d’artillerie. Devant nous, nul indice. Nous nous amusons à contempler les courbes des torpilles. Nous étions persuadés qu’il n’y avait devant nous qu’un rideau peu consistant. Nous étions un peu fébriles, impatients, anxieux. Jamais journée de combat, commencée avec les résolutions les plus viriles au cœur et dans l’âme, les espoirs les plus fous, ne se termina dans un tel effondrement. A mon cri, les poilus bondissent. Les coups de fouet des balles se font plus drus autour de nos têtes et voilà les mitrailleuses qui s’en mêlent. Les balles claquent à nos oreilles. Mes hommes avancent de plus en plus difficilement dans ce terrain gluant, inégal, troué comme une écumoire. Les tirs de barrage nous mitraillent d’éclats. Le sergent Jourda est tué, l’adjudant Figuières est tué. Notre ligne se disloque et semble se vider. J'ai l'impression encore vague que notre élan est coupé. D'innombrables, d'infernales mitrailleuses sorties au dernier moment des carrières et embusquées aux quatre coins de l'horizon, à Laffaux, au Moulin, sur l'éminence de la Motte, à droite, à gauche et devant nous, balayent la route de Maubeuge, le plateau que nous venons de traverser et celui qui s'étend, arrondi comme une carapace de tortue sous mes yeux; des rafales meurtrières brisent net tout départ et interdisent toute avance sur la deuxième ligne où le boche est retranché ».

 

L’année suivante, en 1918, le 24e régiment d’infanterie coloniale est basé à l’est de Reims. Il participe à des combats comme ceux de la Côte 240 en juillet ou d’Herpy à l’automne.

 

Après la guerre, le 24e participera à la Guerre du Rif, au Maroc, à la bataille de France en 1940, puis deviendra 24e régiment de marche, 24e régiment de tirailleurs sénégalais et enfin 24e RIMa (régiment d’infanterie de marine). Il aura participé aux guerres d’Indochine et d’Algérie et sera dissous en 1991.

 

Claricin Joannès Gaspard.

 

Claricin Joannès Gaspard nait le 17 janvier 1897 à Morne-A-L’eau (Guadeloupe), commune située à l’ouest de Grande-Terre, entre la mangrove, les grands fonds vivriers et la plaine cannière. Morne-à-l’Eau est connue aujourd’hui, entre autres, pour avoir un des cimetières les plus visités de l’archipel. Son attrait provient des motifs en damier noir et blanc qui ornent la majorité des sépultures, donnant à l’ensemble des airs de grand échiquier.

 

Claricin Gaspard quitte son île et s’engage au 24e RIC. Il porte le matricule 20.776 au Corps (Classe 1917) et le numéro 157 au bureau de la Guadeloupe. Malheureusement, il tombe malade au front, est rapatrié sur l’hôpital temporaire de l’école Saint-Nicolas d’Issy-les-Moulineaux et meurt le 30 mai 1918 des suites d’une pleurésie tuberculeuse.

 

Claricin Gaspard était l’un des 48 enfants de Morne-à-l’Eau qui s’étaient engagés pour défendre la patrie.

 

En ce 7 novembre 2018.

 

Le 7 novembre 2018, une délégation a tenu à rendre hommage à Claricin Gaspard, enterré au carré militaire du cimetière d’Issy-les-Moulineaux. Celle-ci était composée de :

 

  • Madame la sénatrice de Guadeloupe Victoire Jasmin ;
  • Monsieur le sénateur de l’île de Saint-Barthélemy et président de la délégation sénatoriale aux Outre-mer Michel Magras ;
  • Joël Althey, représentant du CREFOM (Conseil Représentatif des Français d’Outre-mer) ;
  • D’une délégation de Mornaliens d’Ile de France ;
  • De Madame Michèle Makaïa Zenon, adjointe au maire de Morne-à-l’Eau, en charge de la Jeunesse, qui a initié les recherches pour retrouver la tombe de Claricin Gaspard.

 

Et en présence :

 

  • De Jean-Pierre Saint-Eloi, membre du Comité de la Flamme.
  • Des porte-drapeaux des associations d’anciens combattants d’Issy-les-Moulineaux (FNACA, ANACRA, UNC, ACV) et du Comité local du Souvenir Français, l’ensemble étant emmené par Jacques Tchirbachian, vice-président de l’UFAC.

 

Madame la sénatrice Victoire Jasmin : « Nous voilà rassemblés sur la place du Souvenir d’Issy-les-Moulineaux où nous honorons une page injustement oubliée de notre Histoire nationale, où nous honorons une aventure extraordinaire qui était tombée dans l’oubli. En effet, la restitution de cette « Grande Guerre » décrite dans biens des ouvrages et à travers de nombreux témoignages reste parcellaire. Une partie de cette histoire est méconnue du grand public : l’apport des colonies françaises de l’époque dans la lutte incessante pour la victoire et la préservation de nos valeurs. Oui, de nombreuses mères et de nombreux pères – parfois qui avaient été réduits en esclavage jusqu’en 1848 – ont vu leurs fils s’engager au sein des forces armées afin d’aller braver l’ennemi au péril de leur vie, dans des lieux et des conditions climatiques profondément méconnus. Le tribut payé par les colonies françaises de l’époque fut lourd. Lourd de sacrifices tant la volonté de ces hommes non préparés au jeu de la guerre, était grande. Derrière cet engagement se cachait le désir ardent de reconnaissance de la mère Patrie pour des hommes devenus libres peu de temps auparavant, d’être considérés comme des citoyens français au même titre que les autres soldats ».

 

Le Comité d’Issy-Vanves du Souvenir Français, comme l’ensemble des associations d’anciens combattants, a été fier de pouvoir participer à cette cérémonie.

 

 

 

 

 

 

 

 

Sources :

 

  • Encyclopédie Larousse en ligne : www.larousse.fr
  • Encyclopédie Wikipédia.
  • Site Internet « Mémoire des Hommes » du Ministère des Armées.
  • Service d’Information et de Relations Publique de l’Armée de terre (SIRPA Terre).
  • Crédit photographique : Issy-les-Moulineaux – Cimetière – Fabien Lavaud.
  • Site sur 14-18 : www.chtimiste.com
De Morne-à-l'Eau aux Moulineaux.

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Publié le 7 Novembre 2018

Le 11 novembre 1918 de Paul Tuffrau.

Biographie.

Paul Tuffrau nait à Bordeaux le 1er mai 1887. Il effectue des études brillantes. Passionné par le pays basque, il écrit quelques nouvelles qui seront rassemblées après sa mort sous le titre d’Anatcho. Plus tard, le jeune homme monte à Paris et prépare, au lycée Louis-le-Grand, le concours de l’Ecole normale supérieure. En 1911, il est reçu au concours de l’agrégation de lettres. Il est nommé professeur à Vendôme, dans le Loir-et-Cher.

Mais la guerre éclate et Paul Tuffrau part en août 1914 comme sous-lieutenant de réserve. Blessé plusieurs fois, il refusera d’être évacué, sauf durant un mois en 1917. Il reçoit, sur le front des troupes, la Croix de guerre puis la Légion d’honneur. Il termine la guerre comme chef de bataillon dans l’armée du général Mangin, et achève l’année 1918 comme commandant de place à Sarrelouis.

Paul Tuffrau rejoint Vendôme après la guerre et reprend son métier de professeur. Par la suite il est nommé au lycée de Chartres, puis au lycée Louis-le-Grand, comme professeur de khâgne, enfin à l’Ecole polytechnique où il sera titulaire de la chaire d’histoire et de littérature jusqu’en 1958.

Réengagé en 1939, il prend part aux combats des ponts d’Orléans. Pendant l’occupation, il partage sa vie entre Lyon et Paris, où se trouve l’Ecole polytechnique. Au cours de ces années, il publie régulièrement des œuvres sur l’histoire de la littérature et renouvelle des textes médiévaux, comme La Légende de Guillaume d’Orange ou Les Lais de Marie de France ou encore une version du Roman de Renart.

Écrivain, critique littéraire, historien, sachant transmettre ses connaissances par son enseignement qu'il a poursuivi toute sa vie, avec une grande rigueur et un grand humanisme, Paul Tuffrau aura été non seulement un homme de lettres au sens plein du terme, mais aussi un homme d'une modestie peu commune, alliée à une extrême intelligence, une très grande culture. Paul Tuffrau meurt le 16 mai 1973. Il était commandeur de la Légion d'honneur.

 

Extrait des Carnets d’un combattant.

Le 11 novembre 1918.

« Hier nous avons reçu de nous porter à Neuviller. Marche de nuit, d’abord par clair de lune, puis par brouillard noir. Pas de convois sur les routes, mais beaucoup d’autos d’états-majors, phares allumés, des cantonnements pleins de troupes qui s’installent, une impression un peu fiévreuse et joyeuse à la fois. Un avion boche, très canonné, nous survole très haut, au départ. Plus tard, dans le grand silence de la campagne, Dumetz, qui me suit à cheval, me dit tout d’un coup : « Mon commandant, on entend encore le canon ». Coups sourds au loin. Toutes les pensées sont ainsi tendues pour deviner plus tôt le grand événement, qu’on sent imminent.

Installation de nuit à Neuviller. Une fois de plus, j’apprends que l’armistice serait signé, du major de zone lui-même. Mais on reste sceptique.

Réveil paresseux. Journaux. Davoigneau, un peu moins calme qu’à l’ordinaire, me dit que des artilleurs ont lu, à Bayon, un message capté par la TSF de là-bas, qui indique la signature de l’armistice ce matin à 5 heures. Inault, le cycliste du bataillon, est allé le copier. On me l’apporte : « Plénipotentiaires allemands à GQG allemand… ». Je veux continuer à douter. Mais un officier de l’armée a apporté la nouvelle au vieux colonel chez qui je reste. Et pendant que je me présente à celui-ci dans son bureau, un voisin remet la copie d’un message du préfet aux maires : « Aux conditions imposées par les alliés, armistice signé à 5 heures. Faites carillonner. » Les femmes courent, frappent aux vitres pour s’appeler et se donner la nouvelle ; par la rue montante qui mène à l’église, les petits enfants galopent à toutes jambes ; les rues se remplissent de poilus radieux ; et les drapeaux sortent partout des fenêtres (…).

On avait dit : ce jour-là, il y aura une saoulerie générale. Jamais la rue n’a été aussi calme. Rumeur heureuse mais insaisissable. (…) On avait dit aussi : il y aura une crise de la discipline. C’est une erreur. Les poilus « se gobent » trop pour cela. Jamais ils n’ont si correctement salué. Pour accentuer l’impulsion dans ce sens, et mieux savourer la joie de ces heures pleines comme un siècle, j’ai fait une prise d’armes ce matin. (…) Et une idée m’est venue.

Ceux qui ont fait les premiers combats, la Belgique, la Marne… mettez l’arme sur l’épaule. J’en ai à peine trouvé quarante-neuf, en comptant les officiers, qui tenaient à ne pas être oubliés. Ceux qui ont fait l’Yser… Ceux qui ont fait la Champagne et l’Artois en 1917… Ceux qui ont fait Verdun… A mesure que j’avançais les fusils montaient plus nombreux sur les épaules… Ceux qui ont fait l’Ourcq…les combats de l’Aisne, de l’Oise… Ceux qui ont fait l’Italie… Ceux qui ont fait l’Orient, Sedülh-Bar, Florina, Monastir. Il ne restait plus à la fin qu’une soixante d’hommes, l’arme au pied. Les recrues, regardez vos anciens. Ils comptent parmi les plus grands soldats de l’histoire ».

 

 

 

Sources :

  • Encyclopédie Wikipédia.
  • Encyclopédie Larousse.
  • Œuvres de Paul Tuffrau :
    • Carnets d’un combattant, Payot, 1917 (paru dans un premier temps sous pseudonyme).
    • Nos jours de gloire : de la Moselle à la Sarre en novembre 1918, Cahier de la Quinzaine, 1928.
    • La Grande Guerre, Gauthier-Villars et Cie, 1930.
    • Les Lais de Marie de France, Piazza, 1923.
    • Le Merveilleux Voyage de Saint-Brandan, l’Artisan du Livre, 1925.

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