Publié le 22 Septembre 2024
René Coche est né à Vanves le 3 mai 1926. Il est le fils de Thomas Coche et de Marguerite Nicklich et demeure rue de Paris à Vanves.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, René Coche s’engage dans la Résistance. Son frères est déjà actif dans la lutte contre l’ennemi en tant qu’élève pilote de l’aviation militaire et rallié à de Gaulle depuis juin 1940. René est d’abord membre, dès 1943 alors qu’il n’a que 17 ans, du corps franc Liberté des Forces Françaises Combattantes (FFC), d’obédience gaulliste, sous les ordres de Claude Soreph, et participe à des entrainements en vallée de Chevreuse.
Le corps franc devient composante du réseau des Vélite-Thermopyles. Ce réseau, dépendant du Bureau central de renseignements et d’action (BCRA) de la France Libre, a été créé en 1941 par trois enseignants de l’Ecole normale supérieure et trois anciens élèves, après la réquisition par les Allemands de l’Ecole normale supérieure de Saint-Cloud.
Le 6 juin 1944, avec plusieurs membres du groupe, René Coche se rend à la ferme du By dans le Loiret. Mais à Paris, les événements se précipitent avec l’arrestation de Philippe Wacrenier, chef du corps franc Liberté. Alors que des étudiants, en provenance de Jeanson-de-Sailly, Henri IV, Saint-Louis, continuent d’arriver à la ferme du By, l’alerte est donnée : il est risqué de rester en ces lieux. Et le samedi 10 juin, le groupe de résistants de la ferme du By, infiltré par des traitres français, est arrêté. Emmenés à l’écart, seize jeunes, dont René Coche, sont abattus à la mitrailleuse, puis d’une balle dans la tête.
Ce jour-là trois autres Vanvéens du lycée Michelet tombent sous les balles nazies : Claude Couson, Serge et Claude Soreph, têtes de Liberté.
Les trois traitres français seront arrêtés à la fin de la guerre, condamnés et fusillés entre février 1945 et juillet 1946.
Le nom de René Coche figure sur les monuments suivants : nécropole nationale de Bellefontaire à La Ferté-Saint-Aubin dans le Loiret, la plaque commémorative FFI du Loiret à Lorris et sur les monuments de Vanves dont la plaque de la cité scolaire Michelet.
Sources :
- Archives du Souvenir Français – Comité d’Issy-Vanves.
- Encyclopédie Wikipédia.
- Site MemGenweb – Fiche de René Coche – Contribution de Claude Richard, Fleur Curtil et Véronique Canova.
- Site le Maitron : https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article187247