Publié le 26 Octobre 2017

Quête annuelle du Souvenir Français.

Il faut sauver toutes les tombes de combattants Morts pour la France !

Collecte du Souvenir Français du 28 octobre au 2 novembre 2017

99ème quête du Souvenir Français

 

500 000 tombes de combattants Morts pour la France risquent de disparaître de nos cimetières communaux.

 

Dans chacune de ces tombes reposent un combattant de la Première Guerre mondiale (300 000 corps ont été restitués aux familles), un combattant ou une victime de la Seconde Guerre mondiale (plus de 150 000 corps ont été restitués), un combattant de la guerre d’Indochine et d’Algérie (plus de 40 000 ont été restitués) et tous les combattants tués dans les opérations extérieures de la France depuis 1963.

Ces restitutions répondent au désir des familles d’inhumer leur fils, leur père ou leur époux dans le cimetière de la commune de naissance.

Malheureusement, les tombes familiales vivent ce que durent les concessions – 15 ans, 30 ans, 50 ans, 99 ans ou perpétuelles.

 

La concession achevée, ou la tombe entrée en déshérence, la tombe est supprimée.

Le Mort pour la France inhumé dans la tombe disparaît avec elle.

 

Cette disparition est mémoriellement inacceptable.

 

Enterré dans un cimetière communal, un Mort pour la France s’enracine dans trois histoires familiales, il donne un sens à une famille. Une histoire territoriale, il enrichit l’histoire de sa commune. Et une histoire nationale, il relie la famille, la commune et la Nation dans une histoire partagée.

 

Afin de maintenir ce triple enracinement, Le Souvenir Français est partout mobilisé afin qu’aucune tombe de Mort pour la France ne disparaisse de nos cimetières communaux.

 

Pour relever ce défi nous avons besoin de vous.

 

Aidez-nous ! Un don lors de la collecte qui a lieu cette année du 28 octobre au 2 novembre 2017 c’est un pas de plus pour sauvegarder notre mémoire - la mémoire de notre Nation – la France.

 

A Issy-les-Moulineaux, la quête se fera à l'entrée du cimetière municipal.

 

 

 

Le contrôleur général des armées (2s)

Serge BARCELLINI

Président général du Souvenir Français

Voir les commentaires

Publié le 21 Octobre 2017

Le général Meynier.

Le général Meynier.

Une famille au service de la Patrie.

 

Octave Meynier nait le 22 février 1874, à Saint-Yrieix-la-Perche, dans le Limousin. Son père est le lieutenant-colonel François Meynier (1822-1905), officier dans l’armée dite La Coloniale. Chef de poste à Gorée (au large du Sénégal), il est chargé en 1858 de l’administration du territoire de Dakar. Il prendra sa retraite militaire en 1871 et s’installera sur ses terres des Pyrénées à Tarbes.

 

Donc, père d’Octave et aussi d’Albert, professeur et historien, puis grand-père du géographe André Meynier, titulaire de la chaire de géographie de l’université de Rennes pendant 35 ans.

 

Octave Meynier se dirige naturellement vers la carrière des armes. Le 26 octobre 1893 il s’engage pour trois ans, en tant que volontaire. Cinq jours plus tard, il rejoint l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, dont il sort deux années plus tard, avec le grade de sous-lieutenant. Il est nommé au 4e régiment d’infanterie de marine. Quelques mois plus tard, il rejoint le régiment de tirailleurs soudanais, en obtenant sa mutation au Soudan français (aujourd’hui Mali). Il a été désigné pour être l’adjoint du lieutenant-colonel Klobb pour l’exécution d’une enquête sur la mission Voulet-Chanoine.

Les officiers de la Mission Voulet-Chanoine.

Les officiers de la Mission Voulet-Chanoine.

La mission Voulet-Chanoine.

 

En juillet 1898, le secrétaire d’Etat aux Colonies, André Lebon, décide d’envoyer une colonne militaire au Tchad, par le Sénégal et le fleuve Niger. Il nomme l’expédition « Mission Afrique Centrale – Tchad ». Dans le cadre de la concurrence entre les puissances européennes pour se tailler un empire colonial, il s’agit pour la République française de devancer l’Empire britannique !

 

La mission est confiée aux capitaines Voulet et Chanoine. Ils sont connus. Voilà des années qu’ils se battent pour le pays en Afrique. Ils ont apportés le Burkina Faso à la France ; Voulet a d’ailleurs pris Ouagadougou. Le but est naturellement d’agrandir et de consolider les conquêtes françaises en Afrique noire (ce qui deviendra bientôt l’Afrique Occidentale Française et l’Afrique Equatoriale Française). La mission doit aussi s’accompagner de signatures de traités d’amitiés avec les peuples rencontrés. Enfin, il s’agit d’opérer la jonction avec la mission Foureau-Lamy (le premier étant géographe ; le second commandant dans la Coloniale) partie d’Algérie et avec la mission Gentil, partie du Moyen-Congo (Congo Brazzaville) et dirigée par l’officier de marine Emile Gentil.

 

Mais rien ne se passe comme prévu ! Certes des combats ont lieu. Ils étaient prévus, « nécessaires » disent même les officiers. Mais certainement pas au point de massacrer tous les villages qui refusent de se soumettre ou qui mettent trop de temps à ravitailler la colonne. Ce qui n’est pas simple : ladite colonne est composée de plus de 600 soldats, de 800 porteurs et de près de 600 femmes ! Peu à peu une résistance africaine s’organise : dans les villages de Lougou et de Tongana, les guerriers commandés par la Sarraounia (reine et sorcière) arrivent à retarder la colonne. Voulet et Chanoine perdent quatre soldats, six autres sont blessés. Pis, ils ont dépensé plus de 7.000 cartouches ! Par vengeance, les soldats se dirigent vers la ville de Birni N’Konni et massacrent une grande partie de ses habitants. Des atrocités sont commises : des soldats racontent qu’ils ont vu des fillettes pendues aux branches des arbres…

 

Ces massacres finissent par se savoir en haut lieu, à Paris. Il est temps pour le ministre des Colonies, Antoine Guillain, d’arrêter cette folie : il nomme le lieutenant-colonel Klobb (qui nomme Meynier) pour aller au plus vite au Soudant français et faire stopper la « colonne infernale ».

 

Klobb emmène donc le lieutenant Octave Meynier à la poursuite des capitaines Voulet et Chanoine. Jean-François Klobb est né à Ribeauvillé dans le Haut-Rhin. Fils de notaire, il est l’archétype du militaire colonial du 19e siècle : artilleur de marine, il fait ses classes à Cherbourg puis est envoyé en Guyane où il reste de nombreuses années. Officier de la Légion d’honneur, il s’est fait brillamment remarqué au point d’être « celui » qui est désigné par l’Etat-major de l’armée pour arrêter la colonne Voulet-Chanoine.

 

La poursuite s’engage dès l’arrivée en Algérie. Celle-ci va durer plus de 2.000 kilomètres. Tout au long du parcours, Klobb et Meynier découvrent les horreurs pratiquées par les deux capitaines. Enfin, la jonction est faite. Nous sommes le 14 juillet 1889 à Dankori. Voulet et Chanoine placent leurs hommes en position de tir. Klobb leur demande de renoncer à leur folie et de se rendre sous la bannière française. Les capitaines refusent et ouvrent le feu : Klobb est tué sur le coup. Comme cela est arrivé parfois pour des prises de régions dans l’Afrique coloniale, ou par ambitions personnelles, les soldats français se battent entre eux ! D’ailleurs, Voulet et Chanoine parlent ouvertement de se tailler un empire personnel au cœur du Tchad ! Leur ambition est de courte durée : deux jours plus tard, leurs tirailleurs se mutinent et abattent les deux capitaines. Ces derniers sont enterrés à Maijirgui, au Niger.

 

La mission doit néanmoins continuer. Renommée Joalland-Meynier (capitaine Joalland et lieutenant Meynier), elle poursuit le but initial et finit par se porter au-devant des missions Gentil (du fleuve Congo au lac Tchad) et Foureau-Lamy (traversée du Sahara pour arriver au centre du Tchad). Il est le premier officier français à atteindre le lac Tchad. La mission se termine le 18 février 1900. Le Tchad devient protectorat français.

La mort du lieutenant-colonel Klobb.

La mort du lieutenant-colonel Klobb.

Le 27 décembre 1900, Octave Meynier est nommé au grade de capitaine. Il intègre l’Etat-major particulier du corps d’armée des troupes coloniales.

 

Après un passage à l’Ecole de Guerre entre 1905 et 1907 (d’où il sort 35e sur 84 avec la mention « bien » à l’examen de sortie), il rejoint le Territoire militaire du Niger puis est placé à la disposition du Gouvernement de l’Algérie.

 

Nommé commandant militaire du territoire des oasis, à Ouargla, en Algérie, il commence, l’année suivante, à mettre au point un programme de modernisation de l’Afrique par la construction de routes. Il est alors chef de bataillon.

 

Première Guerre mondiale.

 

Rappelé en métropole avec son régiment, le lieutenant-colonel Meynier participe à plusieurs batailles. Il est nommé au commandement du 1er régiment de tirailleurs algériens sur le front de Verdun. C’est là qu’il est blessé grièvement, pour la deuxième fois (la première c’était en Afrique au moment de l’affaire Voulet-Chanoine). Il a le poignet gauche arraché par une grenade. Il doit être amputé.

 

Extrait du Journal Officiel du 16 juin 1918 : « Officier supérieur extrêmement méritant, chef de corps distingué qui a donné par l’exemple d’une activité inlassable une rigoureuse impulsion à son régiment. Quelques instants avant une attaque, a été grièvement blessé en parcourant les premières lignes pour s’assurer que tout le monde était bien à sa place, et surtout pour exalter la bravoure et le courage de ses tirailleurs. Transporté au poste de secours, surmontant la douleur, souriant à tous, a, dans le calme le plus impressionnant, donné ses instructions pour le passage du commandement en recommandant avec insistance de ne songer qu’à l’assaut, et d’y aller résolument. Deux blessures et une citation antérieure ».

 

Remis de ses blessures, le LCL Meynier fait un passage au 124e RI puis dirige une mission militaire en Autriche en 1919. Colonel en 1921, au 78e RI, il rejoint en 1923 le 520e régiment des chars de combat avant d’aboutir au 9e régiment de zouaves, alors en garnison à Alger. Par décret du 17 février 1927, Octave Meynier est nommé au grade de général de brigade, puis est admis à la retraite pour raison de santé.

 

En 1930, il organise le rallye automobile Méditerranée – Niger sur des routes et des pistes nouvellement modernisées. Membre fondateur de « l’Association des Amis du Sahara » l’année suivante, il continue d’œuvrer pour la présence française en Afrique. Il voit dans le rallye automobile le « moyen immédiat de mettre en contact sympathique les peuples méditerranéens avec ceux de l’Afrique et de rendre plus faciles les liaisons terrestres entre eux ». De fait, en 1950, il organise le premier rallye automobile transafricain : Méditerranée – Le Cap.

 

Le général Octave Meynier meurt à Alger le 31 mai 1961. Au même moment, non loin de là, après avoir maté le « putsch des généraux », le général de Gaulle vient de s’attribuer les pleins pouvoirs et organise la première conférence d’Evian. Une année plus tard, l’Algérie sera indépendante.

 

 

 

 

Publications.

 

Alors à la retraite, le général Meynier publie plusieurs ouvrages, parmi lesquels il convient de citer :

 

  • Les conquérants du Tchad, Flammarion, Paris, 1923.
  • À propos du chemin transsaharien, tactique saharienne et engins modernes, Berger-Levrault, Paris, 1924.
  • Guide pratique du tourisme au Sahara, Société d'éditions géographiques, maritimes et coloniales, Paris, 1931.
  • Mission Joalland-Meynier, Éditions de l'Empire français, Paris, 1947, 191 p.
  • « Note sur le rôle des rallyes de la Méditerranée au Cap dans l'histoire des communications inter-africaines », dans Revue Africaine, no 99 (1955).

 

Décorations.

 

Titulaire des décorations suivantes :

 

  • Grand-officier de la Légion d’honneur.
  • Médaille coloniale avec les agrafes « Sénégal », « Soudan », « Centre africain ».
  • Commandeur du Mérite saharien, rang du 1er juillet 1958.

 

 

 

Sources :

 

  • Encyclopédie Larousse en ligne : www.larousse.fr
  • Encyclopédie Wikipédia.
  • Service d’Information et de Relations Publique de l’Armée de terre (SIRPA Terre).
  • Division communication et information de la Légion étrangère.
  • L’armée d’Afrique, Collectif, Ed. Lavauzelle, 1980.
  • Site www.legion-etrangere.com  du Ministère de la Défense.
  • Livret militaire obtenu grâce aux éléments indiqués par la famille du général Meynier sur le site « Histoire des Meynier ».
  • Illustration du journal italien Corriere Illustrato.

 

Voir les commentaires

Rédigé par Souvenir Français Issy

Publié dans #La Coloniale

Publié le 15 Octobre 2017

Soldats surveillant la ligne Morice.

Soldats surveillant la ligne Morice.

Une décision d’André Morice.

 

La guerre d’Algérie permit l’approfondissement et le perfectionnement des savoir-faire de contre-guérilla développés par l’armée française au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Les leçons payées au prix du sang en Indochine sont appliquées en Afrique du Nord pour détruire les maquis du Front de Libération Nationale (FLN). En 1956, les maquis intérieurs des Aurès et du Nord-Constantinois commencent à être soutenus par l’Armée de Libération Nationale (ALN) en cours de constitution en Tunisie. Les passages à la frontière se multiplient. Le 26 juin 1957, le ministre de la Défense, André Morice, lance la construction d’un barrage fortifié qui prend son nom. Il s’agit d’identifier en temps réel les tentatives de franchissement et d’intercepter ceux ayant réussi à se frayer un chemin. A partir de 1959, la défense s’adapte à l’évolution de l’armement de l’ALN et veut empêcher toute pénétration du territoire algérien grâce à des actions dans la profondeur où des mines sont utilisées.

 

Une construction en deux temps.

 

Dès 1957, d’importants moyens du génie venus de métropole débutent l’édification de la Ligne Morice. Cet obstacle disposant d’une herse intérieure et de deux haies électrifiées est un dispositif d’alerte permettant la manœuvre par une concentration des forces. Six régiments de secteur gardent les postes de surveillance, cinq régiments parachutistes sont placés en arrière du barrage en « chasse libre », quatre autres régiments sont en couverture dans le no man’s land. La préservation de cet espace de manœuvre ne permet pas la mise en place de champ de mines. Il s’agit avant tout de détruire les unités de l’ALN voulant forcer le passage.

 

En 1959, le général Challe, nouveau commandant en chef, souhaite protéger la zone côtière et double le barrage électrifié. L’ALN disposant d’armes antichars et de mortiers lourds, rendant vulnérables les unités patrouillant sur la herse, un dispositif de protection dans la profondeur est créé. La Ligne Morice est alors minée et son dédoublement au Nord prend le nom de ligne « Challe ». Elle est constituée de haies électrifiées complexes, utilisant tris niveaux de tension différents, auxquelles sont combinées de nombreuses mines.

 

Un déminage achevé en janvier 2017.

 

Le renforcement de la Ligne Morice est un succès tactique. A partir de 1960, elle est pratiquement infranchissable. En mars, sur 8.300 fellaghas engagés, 60 passent et 40 sont tués sur le terrain. Au final, l’ALN perd 3.000 hommes sur le barrage Est (Tunisie) et 600 sur celui de l’Ouest (Maroc). Les forces françaises y déplorent respectivement 146 et 109 tués. A la fin de la guerre se pose la question du déminage.

 

En 1958 et 1962, plus de trois millions de mines ont été posées le long du barrage oriental, sur 1.200 kilomètres. Ces « sentinelles éternelles » tuent et mutilent bien après la guerre. En 1997, la France adhère à la convention d’Ottawa bannissant l’usage des mines antipersonnel. Dix ans plus tard, la France offre à l’Algérie le plan des zones minées. A la fin du mois de janvier 2017, après des années de chantiers importants, le déminage est terminé achevant ainsi l’histoire de la Ligne Morice.

 

 

 

 

 

Sources :

 

  • Terre Info Magazine – N°287 – Texte du lieutenant Christophe Lafaye.
  • Encyclopédie Wikipédia.
  • Encyclopédie Larousse.
  • Blog histoire de Carl Pépin, historien, Docteur PhD.
  • Georges-Marc Benamou, Un mensonge français : retours sur la guerre d’Algérie, Robert Laffont, 2003.
  • Benjamin Stora, Histoire de la guerre d’Algérie (1954-1962), La Découverte & Syros, 2004.
  • Pierre Montagnon, Histoire de l’Algérie : des origines à nos jours, Pygmalion, 1998.
  • Georges Fleury, Comment l’Algérie devint française, Perrin, 2004.
La Ligne Morice.
La Ligne Morice.

Voir les commentaires

Rédigé par Souvenir Français Issy

Publié dans #Algérie

Publié le 1 Octobre 2017

De gauche à droite : Madame le général Valérie André, Monsieur André Santini, Monsieur le général Michel Forget.

De gauche à droite : Madame le général Valérie André, Monsieur André Santini, Monsieur le général Michel Forget.

Le jeudi 14 septembre dernier s’est déroulée la conférence du Souvenir Français d’Issy-Vanves à la salle multimédia de la mairie d’Issy-les-Moulineaux. Devant une assistance fournie, Monsieur le général de corps aérien Michel Forget a raconté, avec sa verve coutumière, l’épopée de cette escadrille formée à la demande du général de Gaulle pour, entre autres, marquer la présence française sur le front de l’est.

Le général Forget a expliqué les dures conditions de vie des pilotes, et encore plus celles des mécaniciens, les campagnes, les victoires et les drames : des 15 pilotes du départ en 1943, seuls trois répondaient encore à l’appel moins de deux ans plus tard. Il a également rappelé que le souvenir de l’escadrille est omniprésent en Russie et que des dizaines de milliers de personnes défilent chaque 9 mai en portant les portraits de certains des pilotes de Normandie-Niemen. Ce n’est malheureusement pas le cas dans notre pays.

Pour information, le capitaine Albert Mirlesse, qui était officier de liaison de l’escadrille et le lieutenant-colonel Yves Mahé, pilote, sont enterrés au cimetière d’Issy-les-Moulineaux.

 

Quelques mots sur le général Forget, qui a accepté de reprendre la présidence d’honneur du Comité d’Issy-Vanves du Souvenir Français : le général de corps aérien Michel Forget, entré à l'École de l'Air en 1946, a fait une carrière complète d'officier pilote de combat.

Il a assumé à ce titre tous les commandements correspondant à sa spécialité et a participé à la guerre d’Algérie. Breveté de l'École Supérieure de Guerre Aérienne, le général Forget a tenu des postes importants en état-major. Chef du cabinet militaire du ministre de la Défense en 1975-1976, il a commandé ensuite l'opération Lamantin en Mauritanie, à dominante aérienne. De 1979 à 1983, il a été placé à la tête de la Force Aérienne Tactique et de la 1ère Région Aérienne à Metz.

 

Depuis qu'il a quitté le service actif, en 1983, le général Forget se consacre à des études sur la défense. Il est l'auteur de nombreux ouvrages : Puissance aérienne et stratégies (2001) et Guerre froide et Guerre d'Algérie (2002), Notre défense dans un monde en crise (2006), Du Vampire au mirage, l’épopée d’une génération de pilotes de chasse (2007), Nos forces aériennes en OPEX (2013), Nos armées au temps de la 5e République (2016). Grand’Croix de la Légion d’honneur, le général Forget est correspondant de l'Académie des Sciences Morales et Politiques.

 

Le Comité du Souvenir Français tient à remercier la municipalité d’Issy, son maire, Monsieur André Santini, le Comité de la Légion d’honneur d’Issy, les services techniques et en particulier Monsieur Michel Raineri.

 

CDT (RC) F. RIGNAULT

Président

Voir les commentaires