Publié le 29 Novembre 2015

La chapelle de That-Khé est sauvée !

Le 27 août 2014, nous relayions sur ce site l’appel pour sauver la chapelle de That-Khé de la ruine. Souvenez-vous, cette chapelle avait abrité de nombreux soldats français du CEFEO durant la terrible bataille de la RC4.

Aujourd’hui, comme vous pouvez le constater sur cette photographie, la chapelle a été restaurée et est sauvée. Grâce à de nombreuses associations, dont l’ANAPI, le Souvenir Français d’Asie, et surtout l’action énergique de Bernard Tissier et de Thierry Servot-Viguier.

Une plaque figure à l’entrée de cette chapelle :

« Nous tenons à remercier sincèrement les organisations, les associations, de leur soutien pour la restauration de la chapelle de That Khé, notamment :

  • La congrégation d’évangélisation des puples ;
  • L’évêque de Lang-Son et Cao-Bang ;
  • Vietnam-Espérance, l’ANAPI et leurs amis ;
  • Les mécénats nationaux et internationaux ».

Bravo à Bernard Tissier, Thierry Servot-Viguier et Amédée Thévenet d’avoir œuvré pour répondre à l’attente de tous les anciens d'Indochine.

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Rédigé par Souvenir Français Issy

Publié dans #Indochine

Publié le 29 Novembre 2015

Commémorations en Macédoine.

A la suite de notre article sur les cimetières militaires français en République de Macédoine, son Excellence Monsieur Blagoj Zasov, ambassadeur, Délégué général du Souvenir Français en Macédoine, nous a fait parvenir des photographies, dont celle ci-dessus, et nous a écrit quelques lignes : « Vous savez que la Macédoine est l’un des pays où sont enterrés des soldats français tombés pendant la Première guerre mondiale. De ce fait, chaque année, les Macédoniens participent massivement aux commémorations du 11 novembre organisées de l’Ambassade de France à Skopje. »

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Publié le 25 Novembre 2015

Yvette Farnoux (Copyright Le Monde).
Yvette Farnoux (Copyright Le Monde).

Yvette Farnoux n’est plus. Décédée le 7 novembre 2015 à Vanves, ville qu’elle habitait avec son époux Abel depuis longtemps. Résistante et déportée française, survivante du camp d’Auschwitz, Yvette Farnoux faisait partie des quelques françaises devenues Grand’Croix de la Légion d’honneur comme Germain Tillion, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Jacqueline de Romilly et Madame le général Valérie André.

Un hommage lui a été rendu aux Invalides en présence d’un grand nombre de représentants d’associations d’anciens combattants et patriotiques, parmi lesquels le Contrôleur général des armées Serge Barcellini, président général du Souvenir Français. Des représentants des hautes autorités de l’Etat étaient également présents. A cette occasion le président de la République, a indiqué : « Cette combattante de la liberté est devenue après la guerre une militante de la mémoire qui n’a jamais cessé d’œuvrer pour la transmission de l’esprit de Résistance aux jeunes générations ». Puis, Manuel Valls, Premier ministre, a ajouté : « Nous saluons ce jour ses combats, son courage, ses souffrances. Elle aura été un grande héroïne de la nation ».

Yvette Farnoux, née Baumann, voit le jour en Alsace, le 10 septembre 1919, au sein d’une famille juive. Ses parents s’installent sur Paris dans le 16e arrondissement. Etudiante au lycée Molière de Paris, la jeune Yvette s’oriente très tôt vers le service aux autres et décide de travailler pour le Secours national. Arrive la Seconde Guerre mondiale : elle s’engage dans la Résistance dès 1941 – elle n’a pas alors 22 ans – et devient une collaboratrice de Berty Albrecht.

Berty Albrecht est alors l’une des figures des mouvements clandestins. Ancienne surintendante aux usines Fulmen de Clichy et de Vierzon, elle participe aux premiers mouvements de la Résistance, en compagnie de Pierre Fresnay (qui fonde le Mouvement de Libération Nationale), Pierre de Froment et Robert Guédon. Mais arrêtée en 1942, Berty Albrecht réussit à s’évader et entre en clandestinité. Arrêtée de nouveau en 1943, transférée à la prison de Fresnes, elle est retrouvée pendue dans sa cellule le jour même. Un suicide pour ne pas parler sous la torture. Les Mouvements Unis de la Résistance (MNR) se tournent alors vers Yvette Baumann et lui demande de prendre la responsabilité nationale de ses services sociaux. Profitant de ce poste, elle monte des actions visant à l’évasion des résistants.

Mais en janvier 1944, alors qu’elle est enceinte de huit mois d’un premier mari qui disparaîtra dans les camps de concentration, Yvette est arrêtée pour fait de résistance. Elle tente de se suicider en se tailladant les poignets, est transférée vers l’hôpital de Blois, accouche d’un enfant mort-né, puis cherche à s’évader. Reprise, elle est déportée vers Auschwitz-Birkenau puis Ravensbrück. Les nazis lui tatouent le numéro 80583 sur le bras. Tatouage qu’elle ne fera jamais effacer.

Le camp est libéré par les Soviétiques le 30 avril 1945. Yvette rencontre Abel Farnoux, évadé du camp de Buchenwald après 22 mois de captivité. Il a été intégré à l’armée américaine et est chargé du rapatriement des déportés. Ils se marient l’année suivante et auront trois enfants.

Après la guerre, Abel fait carrière aux Postes et Télécommunications. Il travaille aux liaisons téléphoniques entre l’Afrique et l’Europe et n’a de cesse de promouvoir la technologie française en matière d’électronique et d’une toute nouvelle activité, l’informatique. Viennent ensuite l’aventure de la télévision en couleur – Abel Farnoux est à l’origine du procédé de télévision Vidéocolor – et l’aventure politique : en 1991 il est nommé conseiller spécial de Madame le Premier ministre Edith Cresson. Quant à Yvette, assistante sociale, elle créé des associations de défense de la mémoire et œuvre pour les anciens déportés. Entre autres, elle fonde l’association Mémoire des déportés et des résistants d’Europe.

En 2009 au magasine Le Déporté, elle déclare : « Malgré les interrogations disons… musclés, ma seule gloire, ainsi que celle de mon mari, c’est qu’après mon arrestation, personne n’a été capturé ». Puis d’ajouter : « Avoir eu des enfants fut une grande revanche. Mais quand ils ont grandi, j’ai toujours eu peur pour eux. Peur que ça recommence… En fait, depuis la Libération, j’ai cette peur-là ».

Bertold Brecht, in La Résistible Ascension d’Arturo Ui, a écrit ceci :

« Vous apprenez à voir, plutôt que de rester

Les yeux ronds. Agissez au lieu de bavarder.

Voilà ce qui aurait pour un peu dominé le monde !

Les peuples en ont eu raison, mais il ne faut

Pas nous chanter victoire, il est encore trop tôt.

Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde. »

Source :

  • Blog de Bernard Gauducheau, maire de Vanves.
  • Journal Le Parisien.
  • Journal Le Monde.
  • Journal Le Figaro.

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Publié le 15 Novembre 2015

Deuil national.

Décret du 14 novembre portant déclaration de deuil national :

« Le Président de la république,

Sur le rapport du Premier ministre,

Décrète :

Article 1 : les 15 novembre, 16 novembre et 17 novembre sont déclarés jours de deuil national en hommage aux victimes des attentats commis à Paris le 13 novembre 2015.

Article : 2 : le Premier ministre est chargé de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la république française ».

Circulaire du 14 novembre 2015 relative aux jours de deuil national en hommage aux victimes des attentats commis à Paris le 13 novembre 2015.

« J'ai l'honneur de vous faire connaître que, conformément à un décret de ce jour du Président de la République, les dimanche 15 novembre, lundi 16 novembre et mardi 17 novembre 2015 seront jours de deuil national afin de rendre hommage aux victimes des attentats commis à Paris le 13 novembre 2015.

L'ensemble de nos concitoyens doit pouvoir se joindre à cet hommage. Les employeurs ont été invités à permettre à leurs salariés d'y participer.

Selon des modalités qu'il vous appartiendra de fixer, vous veillerez donc à organiser lundi 16 novembre prochain, à 12 heures, un moment de recueillement permettant aux agents des services publics relevant de votre autorité ou placés sous votre tutelle de s'associer à cet hommage.

Enfin, les drapeaux seront mis en berne sur les bâtiments et édifices publics dès aujourd'hui et jusqu'au mardi 17 novembre inclus.

Manuel Valls ».

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Publié le 11 Novembre 2015

La lettre.

« Bien chers parents,

La lettre que je vous écris est une lettre d’adieu et lorsqu’elle vous parviendra, je serai probablement tombé sous les balles de l’ennemi. Mais qu’importe, ne pleurez pas, ma mort sera bien peu de chose si elle peut contribuer à la victoire de mon pays. Mon seul regret aura été de mourir sans avoir pu jouir du beau spectacle de son triomphe.

Vous achèterez une petite couronne ou un rameau de laurier que vous mettrez sur la tombe de mon frère et vous lui direz un dernier adieu pour moi.

Embrassez-bien mes sœurs, frères et beaux-frères s’ils reviennent sains et saufs. Dites-leur que si ma vie a été courte, mon rôle aura été suffisamment rempli, car j’aurai disparu au champ d’honneur sous les plis du drapeau, en faisant mon devoir de Français.

Chers parents, j’écris cette lettre avant de partir au feu, demain, nous arriverons sur le champ de bataille. Et, avant d’y aller, j’ai voulu vous faire mes adieux ; pour le moment, je suis en parfaite santé et désire qu’il en soit de même pour vous tous.

Je vous embrasse bien tous.

Marcellin. »

Extrait de la revue du Souvenir Français – Octobre 2015 – Lettre écrite par Marcellin Porteix, tombé au champ d’honneur à Lankhof (Belgique), le 24 décembre 1914.

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Publié le 11 Novembre 2015

Le Souvenir Français d'Issy vous dit merci.

Pour le Souvenir Français, le mois de novembre est toujours chargé, surtout sur sa première quinzaine. Cette année n’a pas dérogé à la règle. Avec une différence d’importance : nous avons organisé notre quête annuelle du jeudi 29 octobre au 1er novembre. Et les Isséens et Isséennes et toutes celles et ceux qui se sont rendus au cimetière communal en ces jours ont été particulièrement généreux. Nous n’avions jamais auparavant connu une telle réussite. Le beau temps y est peut-être pour quelque chose, mais rien n’oblige pour autant à « mettre la main dans le porte-monnaie ». Nous avons récolté 515 Euros. Cette somme ira pour partie au siège de notre organisation pour être employée à des actions de réhabilitation de monuments et de tombes de Morts pour le France en état de décrépitude avancée et pour partie pour notre cimetière où, en accord avec la municipalité, nous pourrons refaire à nouveau des plaques pour les victimes civiles des bombardements de la Seconde Guerre mondiale.

Ensuite, le mardi 10 novembre au soir se sont déroulées les Flammes de l’Espoir, qui consistent à déposer des bougies sur le Monument aux Morts de la Ville. En présence des unités militaires filleules de la ville, et des représentants de nombreuses associations d’anciens combattants et autres comme les Pupilles de la Nation ou la Légion d’Honneur, plus de 50 bougies ont été déposées.

Nous tenons à remercier la municipalité d’Issy-les-Moulineaux et en particulier Michel Raineri, de même que tous les participants pour leur générosité et leur implication. Un salut spécial et nos plus vifs remerciements à nos quêteurs et à la gentillesse et au dévouement du personnel du cimetière communal.

Un autre salut amical à notre ami Jacques Landois qui a organisé avec la municipalité de Vanves la première manifestation du Souvenir Français sur sa commune.

CDT (RC) Frederic RIGNAULT

Président du Comité – Délégué Adjoint pour les Hauts-de-Seine

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