commemorations - evenements

Publié le 9 Mars 2024

Réunion annuelle des adhérents, session 2024.

Le dimanche 3 mars 2024 s’est déroulée la traditionnelle réunion annuelle des adhérents du Comité d’Issy-Vanves du Souvenir Français.

En présence des présidents des associations d’anciens combattants, du colonel Claude Guy, Délégué général départemental, de Madame Christine Helary-Olivier, conseillère municipale déléguée aux affaires militaires et de Madame Nathalie le Gouallec, conseillère municipale de Vanves, le président du comité a commencé cette réunion pour une minute de silence à la mémoire des membres du comité disparu au cours de l’année 2023 :

  • Juliette TOMADINI, veuve d’Amadeo TOMADINI. Madame TOMADINI était vietnamienne, née NGUYEN AI KHANH. M. TOMADINI était un héros de la guerre d’Indochine.
  • Robert SEAUMAIRE, ancien officier de la Coloniale, récemment disparu. Comme le journal Point d’Appui, le Souvenir Français s’est fait écho de cette disparition.

Une pensée également pour les militaires tués en opérations au cours de cette année écoulée :

  • Sapeur-pompier Dorian DAMELINCOURT, mort en opération.
  • SGT Baptiste GAUCHOT, du 19e RG, mort en Iraq.
  • ADJ Nicolas LATOURTE, du 6e RG, mort en Iraq.
  • SGT Nicolas MAZIER, commando de l’Air Para n°10, mort en Iraq.
  • 1ère cl Clément ELARD, mort en exercice en Polynésie.
  • CNE Mathieu GAYOT, du 4e RH FS, mort en exercice.

Par la suite, Matthieu Grégoire, secrétaire, a présenté le rapport financier d’où il ressort des dépenses pour un montant de 2.444,98 € et des recettes pour un montant de 4.761,81 € soit un différentiel de 2 571,71 € (les adhérents recevront chez eux le détail de l’ensemble des éléments vus dans le cadre de cette réunion).

Rappel sur un point majeur : aujourd’hui, en 2024, une cotisation de 20 € (prix inchangé depuis des années), c’est-à-dire, 10 € pour la cotisation en tant que telle et 10 € pour recevoir la revue nationale, nous apporte que 5 €. Nous transmettons 5 € de cotisation à la délégation départementale qui la retransmet au siège et nous devons régler la totalité des sommes relatives aux abonnements à la revue nationale. Donc, en résumé, une cotisation c’est 5 € pour le comité. De ce fait, les reçus fiscaux ne seront maintenant établis qu’à partir de 30 € ; c’est-à-dire 20 € de cotisation et 10 € d’abonnement à la revue nationale.

Concernant le rapport d’activité, le président a rappelé l’un des temps forts de 2023, à savoir la remise du drapeau de l’Union Nationale des Déportés Internés et Victimes de Guerre (UNDIVG) au lycée Saint-Nicolas de La Salle, en janvier 2023.

Bien entendu, le comité a participé à l’ensemble des cérémonies patriotiques, que ce soit à Vanves ou à Issy. Pour un certain nombre, elles ont fait l’objet d’articles sur ce site au cours des douze derniers mois.

Autres temps forts de l’année 2023 : la quête nationale du Souvenir Français, à la Toussaint, et qui a battu le record avec un montant total de 751 € !

Concernant les travaux, le comité a financé plusieurs nettoyages de tombes qu’il entretient et va surtout s’atteler pour 2024 à répertorier l’ensemble des Morts pour la France placés dans des sépultures familiales, au sein des cimetières de Vanves et d’Issy-les-Moulineaux.

En 2023, nous avons publié deux numéros (N°38 et 39) de notre périodique intitulé Bulletin d’Informations. Il s’agit d’un bulletin local, complémentaire de la revue nationale, dont tous les adhérents sont abonnés.

Comme l’élection du bureau s’était déroulée en 2022 pour un mandat de trois ans, il n’y a pas eu de vote cette fois-ci. Rappel de la constitution du bureau :

  • Président d’honneur : M. le général de brigade aérienne Jean-Claude Ichac.
  • Président : Frédéric Rignault.
  • Président de la Section de Vanves : Paul Guillaud.
  • Trésorière : Alsira Cacheda.
  • Secrétaire : Matthieu Grégoire.
  • Porte-drapeau : André Rabartin, Guy Lonlas et Emile Vergunov.

Enfin, des adhérents ont été récompensés :

  • Guy Lonlas, qui a reçu le diplôme d’Honneur.
  • Nicole Borde, qui a reçu la médaille de bronze du Souvenir Français.
  • André Rabartin, qui a reçu la médaille de vermeil de l’association.
  • Général Jean-Claude Ichac, qui a reçu la médaille de vermeil bélière laurée.

 

Réunion annuelle des adhérents, session 2024.
Réunion annuelle des adhérents, session 2024.
Réunion annuelle des adhérents, session 2024.
Réunion annuelle des adhérents, session 2024.
Réunion annuelle des adhérents, session 2024.
Réunion annuelle des adhérents, session 2024.
Réunion annuelle des adhérents, session 2024.
Réunion annuelle des adhérents, session 2024.
Réunion annuelle des adhérents, session 2024.
Réunion annuelle des adhérents, session 2024.
Réunion annuelle des adhérents, session 2024.
Réunion annuelle des adhérents, session 2024.
Réunion annuelle des adhérents, session 2024.
Réunion annuelle des adhérents, session 2024.
Réunion annuelle des adhérents, session 2024.
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Réunion annuelle des adhérents, session 2024.
Réunion annuelle des adhérents, session 2024.
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Publié le 29 Novembre 2023

Le drapeau de notre comité à l’Arc de Triomphe.

Le drapeau de notre comité à l’Arc de Triomphe.

Ce dimanche 26 novembre, le comité du Souvenir Français d’Issy-les-Moulineaux était présent à l’Arc de Triomphe quand notre association nationale a procédé au ravivage de la Flamme sacrée.

Cette date n’est pas due au hasard.

Elle rappelle que le dimanche 26 novembre 1916, Francis Simon, président du comité de Rennes du Souvenir Français, prononça un discours qui allait faire date : « Pourquoi la France n’ouvrirait-elle pas les portes du Panthéon à l’un de ces combattants ignorés mort bravement pour la Patrie avec deux phrases seulement pour l’inscription sur la tombe : un soldat et deux dates : 1914-1917 ? Cette inhumation serait comme un symbole… Et ils seront ainsi, nos morts, entourés d’une atmosphère de gloire qu’entretiendra l’âme éternelle et reconnaissante de la France. A nous encore le souvenir de ceux qui tombèrent en Orient, des morts de nos alliés héroïques, qui, comme les nôtres, combattirent pour la Justice, le Droit et l’Humanité ».

 Un simple discours pour une grande idée, qui, d’abord en France, s’imposa dans le monde entier. La tombe du Soldat Inconnu sous l’Arc de Triomphe est le résultat de cette formidable intuition.

 La suite est connue de toutes et tous. Le 19 novembre 1918, le député d’Eure-et-Loir Maurice Maunoury fait une proposition de loi dans ce sens. La Chambre des députés adopte finalement le 12 septembre 1919 la proposition d’inhumer un « déshérité de la mort ».

Le 11 novembre 1920 le Soldat Inconnu est inhumé sous l’Arc de Triomphe et trois ans plus tard, André Maginot, ministre de la Guerre, allume pour la première la Flamme qui symbolise cette tombe.

Aussi, était-il indispensable cette année que notre comité soit présent à l’Arc de Triomphe en ce centième anniversaire de la Flamme.

 

 

Crédit photographique :

  • Matthieu GREGOIRE.

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Publié le 20 Novembre 2023

Commémoration de l’armistice à Issy-les-Moulineaux.

Ce samedi 11 novembre à Issy-les-Moulineaux se sont déroulées les commémorations de l’armistice mettant fin à la Première Guerre mondiale.

De nombreux isséens et isséennes étaient présents, de même que l’ensemble du conseil municipal (celui des jeunes également) et des représentants des établissements scolaires comme des unités militaires filleules de la ville : le Chasseur de mines tripartite Andromède pour la Marine, l’Escadron d’hélicoptères 3/67 « Parisis » pour l’Armée de l’Air et de l’Espace, le Régiment de Marche du Tchad pour l’Armée de Terre et, pour la Gendarmerie Nationale, le 2e Régiment d’Infanterie (RI) de la Garde Républicaine.

 

Voici le message de Sébastien Lecornu, ministre des Armées, et de Patricia Mirallès, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la mémoire.

« Le 11 novembre 1923, cela fait cinq ans déjà que, dans la clairière de Rethondes, le maréchal Foch a apposé sa signature sur la convention d’armistice.

Cinq ans déjà que Clemenceau a présenté l’armistice à la Chambre des députés, saluant l’Alsace et la Lorraine retrouvées, honorant « nos grands morts qui ont fait cette victoire ». Et dans cette heure terrible, à l’appel du carillon des églises et des beffrois, dans le silence des canons qui se sont tus, coulent à travers tout le pays des larmes de soulagement et de fierté.

Le 11 novembre 1923, cela fait cinq ans que les blessures cicatrisent lentement. Sur les visages des gueules cassées. Dans le cœur des veuves. Dans la solitude des orphelins. Devant les tombes ouvertes pour un fils ou un père. Au pied des monuments aux morts dont s’est couvert le pays. Les Français sont devenus des sentinelles de l’oubli.

Le 11 novembre n’est plus seulement une date. C’est devenu le rassemblement de tous les Français.

C’est le 11 novembre 1920, quand le soldat inconnu est porté sous l’Arc de Triomphe, pour ne jamais oublier le prix de la Victoire.

C’est le 11 novembre 1923, quand André Maginot allume la Flamme, présence vivante du souvenir des morts. Une flamme qui ne s’est plus jamais éteinte depuis.

C’est le 11 novembre 1940, quand, dans le désarroi des consciences, les lycéens et les étudiants de Paris font de la flamme un symbole de résistance. Quand chez nos compatriotes alsaciens et mosellans, coupés de leur Patrie, la résistance s’organise.

C’est le 11 novembre 1943, quand les résistants de l’Ain devancent la Libération en défilant dans Oyonnax.

C’est aussi le 11 novembre 1944, quand la France retrouve le droit de célébrer la victoire.

Alors, face aux noms inscrits sur les monuments devant lesquels nous sommes rassemblés, nous nous souvenons de tous les morts pour la France qui trouvent le repos dans nos mémoires reconnaissantes. Nous nous souvenons de ceux de 14, de ceux de 40 et de 44, de ceux de 1954 et de 1962, de ceux de 1983 ou de 2008 et de tous les autres. Nous nous souvenons de l’adjudant-chef Nicolas Latourte, du sergent-chef Baptiste Gauchot et du sergent-chef Nicolas Mazier, tous trois morts pour la France en 2023.

Le 11 novembre est dédié à tous ceux qui sont tombés pour défendre notre Nation, notre liberté, nos valeurs, sur notre sol comme en opération extérieure.

Ils ont des droits sur nous, comme nous avons des devoirs à leur égard. Alors portons lucidement leur héritage. Car c’est en honorant leur sacrifice que se construit l’avenir de notre Nation, sans jamais douter de notre capacité à nous relever des plus grands périls.

Et portons fièrement le Bleuet de France, cette fleur dont l’éclosion ramenait la vie sur la terre déchirée des champs de bataille, qui désormais honore les morts et soutient ceux qui restent.

Aujourd’hui la flamme brille sous l’Arc de Triomphe depuis 100 ans durant lesquels les Français n’ont jamais cessé de clamer :

Vive la République !

Et vive la France ! »

 

Ci-dessous les clichés des cérémonies (crédits photographiques : F. Feutry – Studio 9).

Commémoration de l’armistice à Issy-les-Moulineaux.
Commémoration de l’armistice à Issy-les-Moulineaux.
Commémoration de l’armistice à Issy-les-Moulineaux.
Commémoration de l’armistice à Issy-les-Moulineaux.
Commémoration de l’armistice à Issy-les-Moulineaux.
Commémoration de l’armistice à Issy-les-Moulineaux.
Commémoration de l’armistice à Issy-les-Moulineaux.
Commémoration de l’armistice à Issy-les-Moulineaux.
Commémoration de l’armistice à Issy-les-Moulineaux.
Commémoration de l’armistice à Issy-les-Moulineaux.
Commémoration de l’armistice à Issy-les-Moulineaux.
Commémoration de l’armistice à Issy-les-Moulineaux.
Commémoration de l’armistice à Issy-les-Moulineaux.
Commémoration de l’armistice à Issy-les-Moulineaux.
Commémoration de l’armistice à Issy-les-Moulineaux.
Commémoration de l’armistice à Issy-les-Moulineaux.
Commémoration de l’armistice à Issy-les-Moulineaux.
Commémoration de l’armistice à Issy-les-Moulineaux.
Commémoration de l’armistice à Issy-les-Moulineaux.
Commémoration de l’armistice à Issy-les-Moulineaux.
Commémoration de l’armistice à Issy-les-Moulineaux.

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Publié le 30 Octobre 2023

A Issy, le Souvenir Français quêtera du 28 octobre au 2 novembre.

 

Les tombes des « Morts pour la France » sont souvent en danger, en raison de la disparition des familles.

Du 28 octobre au 2 novembre, les adhérents du Comité du Souvenir Français d’Issy-les-Moulineaux seront présents à l’entrée du cimetière communal afin de sensibiliser l’ensemble des familles qui se réunissent dans le souvenir lors de la Toussaint.

Ils feront appel à la générosité de tous afin d’être en capacité de sauvegarder le plus grand nombre de tombes de ceux qui ont donné leur vie pour notre liberté.

 

Donc, du jeudi 28 octobre au 2 novembre, les adhérents bénévoles du Souvenir Français seront aux portes du cimetière communal d’Issy-les-Moulineaux et solliciteront votre générosité. En sauvant leurs tombes, nous sauvegardons notre mémoire commune.

 

Merci par avance de votre générosité !

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Publié le 3 Septembre 2023

79e anniversaire de la Libération de Paris – Commémoration à Issy-les-Moulineaux.

Le dimanche 27 août 2023, la ville d’Issy-les-Moulineaux a commémoré la libération de Paris, dont c’est le 79e anniversaire. Voici le discours d’André Santini, ancien ministre, maire.

 

« Madame la députée, chère Claire Guichard,

Cher lieutenant-colonel Laurent Guignard, représentant du chef d’Etat-Major de l’armée de l’Air et de l’Espace,

Cher colonel Nicolas Nioche, commandant du site de la gendarmerie nationale, représentant du Directeur de la Gendarmerie Nationale,

Cher lieutenant-colonel Jean Lamarque, commandant en second le 2e Régiment d’Infanterie de la Garde Républicaine, représentant du Commandant de la Garde Républicaine,

Cher lieutenant-colonel Nicolas Grisoni, Officier Communication du Régiment de Marche du Tchad, représentant du Chef de corps du RMT,

Cher lieutenant Yves Legrand, représentant du commandant militaire de Balard,

Cher commandant François Flavigny, commandant de l’Escadron d’Hélicoptères 3/67 « Parisis », représentant du commandant de la base aérienne 107,

Cher capitaine Bilel Missaoui, commandant d’unité, représentant du Commandant de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris,

Chers sapeurs-pompiers de la 6ème compagnie d’incendie et de secours,

Chers collègues,

Chers amis,

Mesdames et messieurs,

Nous pouvons aujourd’hui déambuler innocemment sans craindre de croiser, au détour d’une rue, une milice menaçante ; sans craindre d’être arrêté arbitrairement ; sans avoir à guetter l’heure du couvre-feu ni à patienter dans d’interminables files d’attente avec l’espoir d’obtenir un peu de pain et quelques œufs.

Ce quotidien, c’était celui de Paris et de la France pendant plusieurs années. Mais heureusement, après plus de 1 500 jours d’obscurité, Paris retrouvait enfin sa lumière, le 25 août 1944, voilà déjà 79 ans. Paris était libérée !

Le 26 août 1944, le général de Gaulle, après avoir neutralisé les dernières poches de résistance allemande, recevait à la gare Montparnasse des mains de Leclerc, la capitulation ultime de von Choltitz.

La veille, les troupes Alliées entraient dans la capitale en passant par notre Ville. Attendant ce jour avec fébrilité, la Résistance s’était organisée, les messages et les ordres avaient été passés. Ainsi, le destin de Paris s’est, d’une certaine manière, annoncé à Issy-les-Moulineaux.

Vous le savez, dans notre Ville, deux groupes ont émergé à partir de 1942 : le Mouvement de Libération Nationale, dont le quartier général clandestin se trouvait au cœur même de la Mairie ; et le groupe Francs-Tireurs et Partisans Boisredon, qui siégeait à l’Hôpital Corentin-Celton.

Ainsi, dès le 20 août, à l’approche de l’assaut final, le groupe Bienvenu se mettait en place et les différentes organisations, jusqu’alors désunies, se soumettaient au contrôle du lieutenant-colonel Tari, commandant la 25e division de la banlieue sud, qui dirigeait les compagnies d’Issy-les-Moulineaux, de Vanves, de Clamart et de Malakoff.

Le soir du 24 août, l’action fut déclenchée et c’est sous le feu des armes ennemies qu’un petit groupe d’hommes parvint à couper le câble téléphonique qui reliait le fort d’Issy aux autres unités de la Wehrmacht, isolant ce point d’appui fortement armé.

Et c’est tard dans la nuit du 25 août, après d’âpres combats, que les 550 Allemands de l’Ile Saint-Germain, sous la pression du groupe emmené par Emile Bienvenu, se rendirent enfin sans condition.

Après plus de 5 ans de guerre, Issy était enfin libérée ! Bien entendu, la joie éclatait spontanément un peu partout, mais celle-ci demeurait contenue.

Car en effet, de toutes les villes de la région parisienne, on estime qu’Issy-les-Moulineaux fut parmi celles qui payèrent le plus lourd tribut.

On compte 5 morts dans la 2ème DB du général Leclerc, 5 morts parmi les FFI et autant parmi les FTP.

Et surtout, nous ne devons pas oublier les 1 200 isséens, victimes des bombardements, fusillés ou morts en déportation.

Cette libération qui nous a tant couté, nous la devons à ces héros qui ont refusé la fatalité et qui ont porté haut et loin l’honneur de la Nation.

Par ce qu’ils ont vécu dans leur chair et au plus profond de leur être, la mémoire de ce jour appartient à eux seuls.

Car, dans ce combat pour la liberté et pour la dignité qu’ils ont remporté et que nous célébrons aujourd’hui, jamais le patriotisme, la croyance en l’avenir et la foi en l’Homme n’ont manqué à aucun de ces résistants, à aucun de ces soldats.

Aujourd’hui, à l’heure où notre pays cherche son avenir et alors que la guerre tonne depuis plus d’un an en Europe, c’est tout cela que nous ne devons pas oublier.

L’espérance doit-elle disparaitre ? La Résistance nous a appris qu’elle ne le doit pas, alors tâchons de nous montrer digne de l’héritage qu’ils nous ont transmis.

Je vous remercie ».

 

André Santini

Ancien Ministre – Maire d’Issy-les-Moulineaux

 

 

Crédits photographiques :

  • Comité du Souvenir Français d’Issy.

 

79e anniversaire de la Libération de Paris – Commémoration à Issy-les-Moulineaux.
79e anniversaire de la Libération de Paris – Commémoration à Issy-les-Moulineaux.
79e anniversaire de la Libération de Paris – Commémoration à Issy-les-Moulineaux.
79e anniversaire de la Libération de Paris – Commémoration à Issy-les-Moulineaux.
79e anniversaire de la Libération de Paris – Commémoration à Issy-les-Moulineaux.
79e anniversaire de la Libération de Paris – Commémoration à Issy-les-Moulineaux.
79e anniversaire de la Libération de Paris – Commémoration à Issy-les-Moulineaux.
79e anniversaire de la Libération de Paris – Commémoration à Issy-les-Moulineaux.
79e anniversaire de la Libération de Paris – Commémoration à Issy-les-Moulineaux.

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Publié le 29 Mai 2023

Le Souvenir Français au Memorial Day.

 

Le Memorial Day est un jour de congé officiel aux Etats-Unis, célébré chaque année le dernier lundi du mois de mai. Il rend hommage aux membres des forces armées des Etats-Unis, morts au combat, toutes guerres confondues. Ce jour est complémentaire du Veterans Day qui rend hommage aux anciens combattants.

Cet hommage aux forces armées prend ses racines à la fin de la guerre de Sécession, où une pratique veut que les tombes des soldats du Nord, comme du Sud, soient décorées de fleurs. Le 5 mai 1868, le Memorial Day est proclamé par le général et représentant de l’Illinois, John Alexander Logan, qui est l’un des précurseurs pour faire de ce jour un jour férié.

A partir de 1882, ce jour devient celui de tous les soldats morts pour la patrie américaine et non plus seulement ceux de la guerre de Sécession. En 1968, le Memorial Day est déplacé au dernier lundi de mai, afin de proposer un week-end de trois jours.

Dans les Hauts-de-Seine, le Memorial Day est célébré chaque année au monument à la mémoire de l’Escadrille Lafayette.

Le Mémorial de l’Escadrille La Fayette commémore le courage et le sacrifice des 250 pilotes américains qui se sont engagés sous le drapeau français avant même l’entrée en guerres des Etats-Unis en avril 1917, sous la dénomination de « La Fayette Flying Corps ». Les 68 membres de l’Escadrille La Fayette morts pendant la guerre sont inhumés dans la crypte située sous l’arche du mémorial et leurs deux commandants français, morts en 1948 et 1950, ont demandé d’y être inhumés aux côtés de leurs camarades américains.

Chaque année, la délégation du Souvenir Français pour les Hauts-de-Seine participe à cette célébration, de même que ses comités, et dépose une gerbe. Cette année, le général de brigade aérienne, Jean-Claude Ichac, président d’honneur du comité d’Issy-les-Moulineaux, a œuvré au titre de la délégation.

 

 

Sources :

 

Le Souvenir Français au Memorial Day.

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Publié le 8 Mai 2023

Les missions du Souvenir Français à Issy-les-Moulineaux.

Le Souvenir Français a trois missions :

 

  1. Entretenir le souvenir de celles et ceux qui sont Morts pour la France. Entretenir ces mémoires, c’est aussi entretenir les sépultures.
  2. Conserver la mémoire qu’elle soit collective, lors des commémorations, ou individuelle par des actions ciblées.
  3. Transmettre : en organisant des voyages pour les scolaires sur les lieux de mémoire ; mais il peut aussi s’agir de conférences dans les écoles, de visites de carrés militaires ou bien la transmission de la mémoire au travers d’ouvrages, de sites internet, d’expositions…

 

A Issy-les-Moulineaux et à Vanves, ces trois missions se matérialisent par l’entretien de onze tombes dans les cimetières de ces deux communes (tombes qui étaient en déshérence et qui contiennent un ou plusieurs Morts pour la France, qui, eux, ont droit à une sépulture perpétuelle) ; par l’édition de plusieurs ouvrages au cours de ces dernières années ; par ce site internet, et par les collectes de fonds, qu’il s’agisse de la quête annuelle du Souvenir Français (au moment de la Toussaint) ou de celles du Bleuet de France, les 8 mai et 11 novembre.

 

Ce 8 mai 2023 représentera pour le Comité la 30e quête du Bleuet de France.

 

Soyons généreux et aidons les blessés, leurs familles et les invalides de guerre et d’attentats.

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Publié le 23 Avril 2023

Table ronde sur le Médecin général inspecteur Valérie André.

Ce vendredi 21 avril, le Souvenir Français était invité à participer à la table ronde sur Madame le général Valérie André, en présence d’André Santini, neveu de Valérie André, et de Madame Florence Parly, qui fut ministre des Armées entre 2017 et 2022.

La table ronde était animée par Jean-Marie Durand, journaliste à Philosophie magazine, et avait pour but de présenter les ouvrages de Charles Evans et de Martine Gay.

 

Charles Evans, qui arrivait directement du Nevada (Etats-Unis) est le conservateur fondateur du Hiller Air Museum à Redwood City, en Californie. Il a écrit sur l'histoire de l'aviation pour des publications telles que American History, Aviation et Civil War Times Illustrated et est l'auteur de War of the Aeronauts: A History of Ballooning in the Civil War. Son dernier ouvrage, est dédié à Valérie André et s’intitule : Valérie André-Surgeon, pionneer rescue pilot and her courage under fire.

Martine Gay pilote des avions depuis plus de 25 ans, elle est psychomotricienne de formation, sophrologue et relaxologue, spécialisée dans la gestion du stress et de la fatigue. Elle a notamment publié : Le pilote et sa machine ; Énergie et dynamisme grâce à la sophrologie ; Bien dormir : source d'énergie. Son dernier ouvrage, Colonel Alexis Santini et général Valérie André, épopée de deux pionniers, un couple hors norme, raconte l’histoire de ces deux héros de l’aviation, empreints d’humanisme.

 

Pilote de chasse, héros de la Seconde Guerre mondiale, de la guerre d’Indochine, titulaire de 15 citations dont 10 à l’ordre de l’armée, commandeur de la Légion d’honneur, créateur de l’Ecole de formation des pilotes d’hélicoptères, le colonel Alexis Santini est aussi le premier à organiser une évacuation sanitaire grâce à des « paniers » fixés aux deux côtés de la cabine. C’était en Indochine et était ainsi créée la première EVASAN (évacuation sanitaire aérienne). C’est dans ce cadre qu’il fait la connaissance d’une jeune neurochirurgienne, nommée Valérie André.

Valérie André réalisera en Indochine, sous le feu de la mitraille, plus de 120 missions, sauvant 168 soldats. Par la suite, elle sera envoyée en Algérie, où elle sauvera encore de nombreux hommes, puis deviendra, en 1976, la première femme à recevoir les galons de général. Elle terminera sa carrière comme directrice régionale du Service de Santé des Armées.

En 2022, pour ses cent ans, la Direction de l’aviation civile a rebaptisé l’héliport de Paris, en « Héliport de Paris – Issy-les-Moulineaux – Valérie André ».

 

Cette table ronde était passionnante et le Souvenir Français vous encourage à acquérir ces ouvrages.

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Publié le 18 Mars 2023

Réunion annuelle des adhérents, session 2023.

Le dimanche 12 mars 2023 s’est déroulée la traditionnelle réunion annuelle des adhérents du Comité d’Issy-Vanves du Souvenir Français.

En présence des présidents des associations d’anciens combattants, de Michel Quinton, directeur du lycée St-Nicolas, du colonel Claude Guy, Délégué général départemental et de Madame Christine Helary-Olivier, conseillère municipale déléguée aux affaires militaires, et de Madame Nathalie le Gouallec, conseillère municipale de Vanves, le président du comité a commencé cette réunion pour une minute de silence à la mémoire des membres du comité disparu au cours de l’année 2022 :

  • Michel Rossignol, qui fut officier de l’Ecole de Cherchell en Algérie, conseiller municipal puis adjoint au maire à Issy-les-Moulineaux, président du comité isséen des ACPG-CATM et grand soutien du Souvenir Français.
  • Le général Marie-Jehan Perrot, qui fit la Seconde Guerre mondiale puis les guerres de décolonisation, et qui s’est éteint récemment à l’âge de 106 ans (il était le doyen d’Issy).
  • Le Père Charles Bonnet, infirmier pendant la guerre d’Algérie, qu’il nous avait racontée dans une longue interview, et qui fut professeur puis supérieur au Petit Séminaire d’Issy, après avoir œuvré de longues années en Afrique.

Une pensée également pour les présidents de Comités du Souvenir Français des Hauts-de-Seine, disparus en 2022 : Michel Gander d’Antony ; Jeannine Laurent de Levallois-Perret ; Jean-Claude Leleux du Plessis-Robinson.

Par la suite, Matthieu Grégoire, secrétaire, a présenté le rapport financier d’où il ressort des dépenses pour un montant de 1.160,40 € et des recettes pour un montant de 1.397,00 € soit un différentiel de 236,60 € (les adhérents recevront chez eux le détail de l’ensemble des éléments vus dans le cadre de cette réunion).

Rappel sur un point majeur : aujourd’hui, en 2023, une cotisation de 20 €, c’est-à-dire, 10 € pour la cotisation en tant que tel et 10 € pour recevoir la revue nationale, nous apporte que 5 €. Nous transmettons 5 € de cotisation à la délégation départementale qui la retransmet au siège et nous devons régler la totalité des sommes relatives aux abonnements à la revue nationale.

Donc, en résumé, une cotisation c’est 5 € pour le comité.

De ce fait, les reçus fiscaux ne seront maintenant établis qu’à partir de 30 € ; c’est-à-dire 20 € de cotisation et 10 € d’abonnement à la revue nationale.

Concernant le rapport d’activité, le président a rappelé l’un des temps forts de 2022, à savoir la visite de l’hôtel Rothelin-Charolais, du porte-parolat du Gouvernement, où une délégation du comité avait été reçue par Gabriel Attal.

Bien entendu, le comité a participé à l’ensemble des cérémonies patriotiques, que ce soit à Vanves ou à Issy.

Autres temps forts de l’année 2022 : les quêtes du Bleuet de France et la quête annuelle du Souvenir Français qui a rapporté plus de 700 euros !

Concernant les travaux, le comité a financé, pour 100 €, le nettoyage de la sépulture du sergent Pouillien, mort pour la France en Algérie ; sépulture dont le comité a la charge.

En 2022, nous avons publié trois numéros (N°35 à 37) de notre périodique intitulé Bulletin d’Informations. Il s’agit d’un bulletin local, complémentaire de la revue nationale, dont tous les adhérents sont abonnés.

Comme l’élection du bureau s’était déroulée en 2022 pour un mandat de trois ans, il n’y a pas eu de vote cette fois-ci. /Rappel de la constitution du bureau :

  • Président d’honneur : M. le général Jean-Claude Ichac.
  • Président : Frédéric Rignault.
  • Président de la Section de Vanves : Paul Guillaud.
  • Trésorier : Alsira Cacheda.
  • Secrétaire : Matthieu Grégoire.
  • Porte-drapeau : André Rabartin et Guy Lonlas.

Enfin, des adhérents ont été récompensés :

  • Matthieu Grégoire, qui a reçu le diplôme d’Honneur.
  • Alsira Cacheda, qui a reçu la médaille de bronze du Souvenir Français.
  • Paul Guillaud, qui a reçu également la médaille de bronze de l’association.
Réunion annuelle des adhérents, session 2023.
Réunion annuelle des adhérents, session 2023.
Réunion annuelle des adhérents, session 2023.
Réunion annuelle des adhérents, session 2023.
Réunion annuelle des adhérents, session 2023.
Réunion annuelle des adhérents, session 2023.
Réunion annuelle des adhérents, session 2023.
Réunion annuelle des adhérents, session 2023.
Réunion annuelle des adhérents, session 2023.
Réunion annuelle des adhérents, session 2023.
Réunion annuelle des adhérents, session 2023.
Réunion annuelle des adhérents, session 2023.

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Publié le 11 Février 2023

Cérémonie hommage aux déportés juifs – Issy-les-Moulineaux, le 29 janvier 2023.

Une cérémonie particulière s’est déroulée le dimanche 29 janvier devant le monument aux morts d’Issy-les-Moulineaux. Un hommage a été rendu à sept personnes déportées, mortes pour la France, dont les noms ont été inscrits sur le monument aux Morts pour la France, et à vingt-six autres habitants d'Issy, juifs déportés pendant la Seconde Guerre mondiale. Une plaque commémorative a été installée, à côté́ du monument aux Morts, pour ces derniers.

A la suite de cette cérémonie, a eu lieu le vernissage de l’exposition « L’apport des cultures juives en France depuis 1791 », et présentée par l’association B’nai B’rith France.

Cette inauguration a été faite en présence de nombreuses personnalités politiques et était organisée par M. André Santini, maire, et M. Alain Lévy, maire-adjoint délégué à la Communauté juive ; avec la présence d’Haïm Korsia, grand rabbin de France et membre du conseil d’administration du Souvenir Français ; Serge Klarsfeld, fondateur de l’Association des fils et des filles des déportés juifs de France ; Elie Korchia, président du Consistoire de France ; Joël Mergui, président du Consistoire de Paris ; Philippe Meyer, président du B’nai B’rith France.

 

Après la cérémonie, M. André Santini a pris la parole. Voici son discours :

 

« Monsieur le Ministre, cher Roger Karoutchi,

Madame la Députée, chère Claire,

Monsieur le Grand Rabbin de France,

Monsieur le Président du Consistoire de France,

Monsieur le Président du Consistoire de Paris,

Monsieur le Président du B’nai B’rith France,

Chers collègues,

En réfléchissant à ce qui doit être dit dans des moments comme celui-ci, une phrase de Marc Bloch m’est revenue et j’aimerais vous la partager. « Les brumes, qu’autour du plus atroce effondrement de notre histoire commencent, dès maintenant, à accumuler tantôt l’ignorance et tantôt la mauvaise foi, se lèveront peu à peu ». Cette phrase est tirée de la première page de L’étrange défaite que l’historien résistant a rédigée en 1941, trois ans avant d’être fusillé par les Allemands. Mort au combat, lui aussi.

Cette profonde conviction qu’avait Marc Bloch est désormais notre héritage ; il est de notre devoir le plus catégorique de dissiper ces brumes funestes. Il nous faut nous y atteler, avec diligence et efficacité parce qu’aujourd’hui, le poids de l’ignorance semble peser plus lourd que jamais. Seulement, l’ignorance est un terreau fertile sur lequel prospèrent bien d’autres maux : le repli sur soi, le populisme, la manipulation, la haine et la violence.

Il est des horreurs qui doivent hanter la conscience humaine pour l’éternité. Pourtant, la mauvaise conscience de notre société vis-à-vis du génocide juif semble s’effacer. Je m’effraie de voir combien de voix y accordent aujourd’hui une attention nonchalante, au mieux, méprisante, au pire. La barbarie, tapie dans l’ombre, guette les fragilités de nos mémoires, de notre histoire, de notre culture. Elle guette nos inconstances et nos faiblesses. Elle guette les dissensions du vivre ensemble.

Il y a plus de 80 ans, les millions d’âmes prises au combat, chez elles ou dans les camps n’ont pas empêché l’antisémitisme de perdurer, tantôt au grand jour, tantôt en se dissimulant. Le danger qui nous guette aujourd’hui est son retour, sous couvert de normalisation ou de « notabilisation ».

Depuis des dizaines d’années, la longue série de crimes antisémites devrait nous rappeler que la haine ne dort jamais et qu’il nous faut, toujours et partout, nous efforcer de la désarmer. Je vous invite à vous souvenir des tragédies vécues par chacune et chacun, en France et ailleurs. Ilan Halimi, Mireille Knoll, Sarah Halimi, les victimes de Mohammed Merah, de l’Hypercasher mais aussi du Musée juif de Bruxelles ou de la synagogue de Pittsburgh. A chaque fois, ces attaques haineuses portaient atteinte à nos valeurs, à la liberté absolue de conscience, au respect impérieux de la dignité humaine ; à ce qui nous unit. C’est l’analyse de Sartre qui me revient maintenant en tête : « L’antisémitisme, c’est la peur devant la condition humaine ». Avec ces crimes, ce ne sont pas seulement les juifs qui sont visés, mais aussi l’humanité tout entière.

Alors, quelle solution adopter pour lutter contre la haine sous toutes ses formes ? Encore une fois, Marc Bloch nous donne la réponse : l’éducation. Ce n’est pas un hasard si le professeur, l’un des plus grands historiens de notre pays, voyait dans celle-ci le salut de notre démocratie. Sans une éducation à l’altérité, à l’hospitalité, aux histoires mémorielles, il n’y a de place que pour les racismes et les extrémismes qui font hypothèque au travail de pensée, empêchent le discernement critique et occultent l’exigence d’un enseignement digne de sens et de conscience. Cette conviction est aussi celle d’Issy-les-Moulineaux. C’est pourquoi nous avons souhaité transmettre nos idéaux démocratiques et promouvoir une éthique de la responsabilité, porteuse de sens et d’émancipation, dans le cadre de notre engagement citoyen, en partenariat avec le CLAVIM.

A ce titre, j’aimerais remercier notre Conseil communal des jeunes pour leur engagement qui les grandit. Puisque je parle des jeunes, je veux remercier les enfants du Groupe scolaire Rambam Maimonide pour leur interprétation émouvante de la Marseille, ainsi que sa directrice, Jeannine Levy. Nous ne pouvons faire l’économie de la transmission aux jeunes générations. Voilà l’unique condition pour que, plus tard, les discours de haine ne reçoivent pas des bénédictions d’ignorants.

La ville est très attachée au devoir de mémoire, comme en témoigne la signature prochaine d’une convention de partenariat avec le Camp des Milles ; mais elle souhaite également aller au-delà. L’éducation à l’altérité, à la différence, doit être pensée dans le cadre d’une construction, d’une acquisition culturelle. Nous sommes donc très heureux d’accueillir l’exposition de l’association B’nai B’rith qui rappelle les contributions exceptionnelles des cultures juives dans les champs littéraire, philosophique, sociologique, médical, artistique et scientifique tout en insistant sur la fidélité aux valeurs de la République française.

Je remercie d’ailleurs le Président de l’association, Philippe Meyer, et sa directrice culturelle, Claire Rubinstein, pour leur aide précieuse dans l’organisation de cette exposition qui ouvrira demain et se terminera le 9 février. De Rachi de Troyes et Moïse Maïmonide à la Révolution française avec les apports de Baruch Spinoza ou de Moses Mendelssohn, de 1789 à Napoléon et à nos jours… On y croise des personnalités emblématiques de notre histoire, comme Jean Zay, Marc Bloch, Claude Lanzmann, Annette Wieviorka, Serge et Beate Klarsfeld, Simone Veil et Robert Badinter.

N’oublions pas que les cultures juives ont irrigué la littérature avec des écrivains de premier plan : Marcel Proust, Joseph Kessel, Romain Gary, Albert Cohen, Patrick Modiano... Les sciences humaines ont bénéficié des contributions exceptionnelles des philosophes : Emmanuel Levinas, Raymond Aron, Henri Bergson et Alain Finkielkraut, du fondateur de la sociologie Émile Durkheim ou de l’anthropologue Claude Lévi-Strauss. Le monde artistique réunit de très grands peintres comme Chagall, Soutine, Zadkine ou Modigliani. Les univers du théâtre et du cinéma rassemblent des personnalités, comme Sarah Bernhardt, Claude Lelouch, Gérard Oury, Olivier Nakache, Éric Tolédano, François Weber et Alain Chabat. Qui n’a pas chanté sur les airs de Jean Ferrat, Jean-Jacques Goldman, Serge Gainsbourg, Georges Moustaki et Barbara ?

Vous l’avez compris, cette exposition est d’une importance capitale, si ce n’est vitale, pour le salut de notre société. Ensemble, collectivement, nous devons veiller chaque jour à agir en humanité avec fraternité.  Dans le combat contre la haine se joue simplement la vie ou la mort de nos idéaux.

Mes amis, ce combat doit être l’une des marques distinctives de notre époque. Soyons dignes de l’héritage qui nous a été transmis par ceux qui ont souffert l’inimaginable. »

 

 

André Santini

Ancien Ministre - Maire d’Issy-les-Moulineaux

 

 

Sources :

  • Service protocole de la mairie d’Issy-les-Moulineaux (que le Souvenir Français remercie vivement).
  • Crédits photographiques : Souvenir Français – Site : issy.com
Cérémonie hommage aux déportés juifs – Issy-les-Moulineaux, le 29 janvier 2023.
Cérémonie hommage aux déportés juifs – Issy-les-Moulineaux, le 29 janvier 2023.
Cérémonie hommage aux déportés juifs – Issy-les-Moulineaux, le 29 janvier 2023.
Cérémonie hommage aux déportés juifs – Issy-les-Moulineaux, le 29 janvier 2023.
Cérémonie hommage aux déportés juifs – Issy-les-Moulineaux, le 29 janvier 2023.
Cérémonie hommage aux déportés juifs – Issy-les-Moulineaux, le 29 janvier 2023.

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