Publié le 31 Août 2024

80e anniversaire de la Libération de Paris – Discours d’André Santini.

Discours d’André Santini à l’occasion de la cérémonie de la Libération de Paris – Square Bonaventure Leca – Monuments aux Morts de la Ville – Dimanche 25 août 2024 – 11H45.

 

« Monsieur le Conseiller départemental,

Chers collègues,

Colonel BOURDELIN, représentant le Directeur Général de la Gendarmerie nationale,

Commandant de VILLIERS de LA NOUE, représentant le Gouverneur militaire de Paris et le Délégué militaire départemental,

Colonel LAMARQUE, représentant le Commandant de la Garde Républicaine,

Colonel FLAVIGNY, représentant le Commandant de la base aérienne 107,

Capitaine DE DIEGO DEL VALLE, représentant le Chef de Corps du régiment de Marche du Tchad,

Commandant NAEGELEN, représentant le Commandant militaire de Balard,

Monsieur le « Commander » du Benjamin Franklin Veterans Foreigns Wars post 605,

Mesdames, Messieurs les membres d’associations d’anciens combattants et de la mémoire,

Chers Amis,

 

Le 25 août 1944, après plus de quatre années d’une occupation nazie aussi dure qu’humiliante, Paris, enfin, recouvrait la liberté.

Cet épisode est sans doute l’un des plus émouvants de la longue et héroïque épopée de la libération nationale. Certes, la libération de la France n’a pas commencé par celle de notre capitale, pas plus qu’elle ne s’est terminée avec elle.

Pour autant, la libération de Paris revêtait une importance politique et symbolique majeure, pour des raisons aisément compréhensibles qu’il ne me semble pas nécessaire de développer. En ce qui concerne plus particulièrement notre ville d’Issy-les-Moulineaux, il convient de rappeler un fait historique : la libération de Paris est passée d’abord par la libération de sa banlieue sud et sud-ouest, à laquelle appartient notre commune.

En d’autres termes, la libération d’Issy-les-Moulineaux est indissociable de la libération de Paris. Célébrer l’une revient à célébrer l’autre. C’est la raison pour laquelle notre ville éprouve un attachement et une reconnaissance éternels à l’endroit de la 2ème Division Blindée et de son chef extraordinaire, le général LECLERC, qui ont pris une part magnifique à la libération de Paris et sa banlieue.

Charles DE GAULLE portait un jugement aussi légitime que révélateur lorsqu’il considérait que l’épopée de la 2ème DB était l’une des plus glorieuses de l’Histoire de France. Du Serment de Koufra à l’ascension de Berchtesgaden, en passant par les libérations de Paris et de Strasbourg, l’histoire de la 2ème DB est frappée du sceau de la légende.

Gloire au général LECLERC et à ses hommes !

Aujourd’hui, Issy-les-Moulineaux est très fière de conserver un lien officiel avec l’héritière de la 2ème DB, à savoir la 2ème Brigade Blindée. En effet, notre ville est la marraine de l’un de ses régiments, précisément le Régiment de Marche du Tchad (RMT). En août 1944, commandée par le capitaine DRONNE, la 9ème compagnie du RMT, aussi appelée la « Nueve » en raison des nombreux républicains espagnols qui la composaient, a grandement participé à la libération de Paris. Ce titre de gloire, l’un des nombreux que compte le Régiment de Marche du Tchad, a contribué à faire de ce prestigieux régiment l’une des rares unités militaires ayant été décorées de l’Ordre de la Libération.

La 2ème DB, je l’ai dit, a pris une part essentielle à la libération de Paris et de sa banlieue, dont Issy-les-Moulineaux. Il faut cependant préciser que son succès a été facilité par le concours des groupes de la Résistance intérieure. Dans notre ville, ceux-ci n’ont pas attendu l’été 1944 pour se constituer. En effet, deux groupes de résistance sont apparus à Issy-les-Moulineaux dès 1942 :

 

  • Le Mouvement de Libération Nationale, dont le quartier général se situait dans le cœur de la Mairie ;
  • Le Groupe Francs-Tireurs et Partisans Boisredon, dont le quartier général se situait dans l’Hôpital Corentin-Celton.

 

Le 20 août 1944, alors que la libération de la capitale devenait imminente, ces deux groupes ont uni leur force et se sont placés sous les ordres de la 25ème division de banlieue sud, commandée par le lieutenant-colonel TARI, qui dirigeait les compagnies d’Issy-les-Moulineaux, de Vanves, de Clamart et de Malakoff. Ils passèrent à l’action le 24 août au soir et, sous la mitraille allemande, un groupe de Résistants parmi eux réussit à couper le câble téléphonique reliant le Fort d’Issy aux autres unités de l’armée allemande. Cet acte de sabotage eut une importance cruciale car il priva les nazis d’un poste de communication clé.

Et dans la nuit du 25 août, après un combat acharné, le groupe de Résistants conduit par Emile BIENVENU obtint la reddition des 550 Allemands retranchés sur l’Ile-Saint-Germain. Issy-les-Moulineaux était enfin libre, grâce à l’admirable coordination entre la France Libre et les mouvements de la Résistance intérieure !

La Libération de Paris fait partie de ces évènements qu’il est nécessaire de commémorer. L’Histoire doit vivre. Et pour vivre, elle doit être transmise. C’est pourquoi, comme j’ai l’habitude de le dire, notre ville est si attachée au devoir de mémoire et à la promotion du lien Armée/Nation. Cet engagement se traduit, notamment, par notre parrainage de quatre unités militaires. Outre le Régiment de Marche du Tchad, que j’ai déjà cité, il s’agit de ces trois unités :

 

  • Le Chasseur de mines tripartites Andromède pour la Marine ;
  • L’Escadron d’hélicoptères 3/67 « Parisis » pour l’Armée de l’Air et de l’Espace ;
  • Le 2ème Régiment d’Infanterie de la Garde Républicaine, pour la Gendarmerie nationale.

 

Notre ville accueille également le siège de la Direction générale de la Gendarmerie nationale (DGGN). Cet engagement d’Issy-les-Moulineaux, qui dure depuis de longues années, notamment sous la houlette de ma collègue Christine OLIVIER, est reconnu officiellement.

En effet, je suis très heureux et fier de vous annoncer que notre ville vient tout juste d’obtenir le label « Mission Libération », à la suite d’un avis favorable de la préfecture et du comité départemental du groupement d’intérêt public éponyme (« Mission Libération »). En quelques mots, ce label prestigieux récompense les collectivités territoriales, associations, acteurs professionnels et particuliers favorisant la connaissance historique, la mémoire des hommes et femmes morts pour la France, et la sensibilisation des jeunes publics aux valeurs nationales.

L’obtention de ce label nous honore tout en nous obligeant à maintenir nos efforts pour entretenir et renforcer le lien Armée/Nation. Nous sommes déterminés à le faire.

Je vous remercie. »

 

André SANTINI

Ancien Ministre

Maire d’Issy-les-Moulineaux

 

 

Crédit photographique : Lara Vergunov.

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Publié le 13 Août 2024

A Rancourt, au pied de la chapelle du Souvenir Français, la sépulture du général Girodon.

Rancourt.

Rancourt, dans la Somme, n’est pas un village comme les autres. D’abord, il abrite la chapelle du Souvenir Français, construite sur l’initiative de Madame du Bos en mémoire de son fils, Jean du Bos, lieutenant au 94e régiment d’infanterie et tué à l’ennemi le 25 septembre 1916 à l’âge de 26 ans.

La construction de la chapelle est confiée à Pierre Paquet, architecte en chef des monuments historiques, et la première pierre est posée le 25 septembre 1920 par l’évêque d’Amiens. Deux années plus tard, l’édifice religieux est inauguré par le général Desticker, chef d’état-major du maréchal Foch – le maréchal étant retenu à l’étranger pour obligations.

En 1937, par donation, la chapelle est confiée à l’association mémorielle le Souvenir Français, qui en assume la gestion depuis. En 2022, la chapelle a été entièrement rénovée.

Sur le sol de Rancourt, non loin de cette chapelle, figurent trois cimetières militaires : un cimetière britannique, un cimetière allemand et une nécropole nationale. Et au sein de celle-ci, qui regroupe 8.500 corps, se trouve la tombe (n°73) d’un grand officier, enterré avec ses hommes : le général Girodon.

 

Pierre Girodon.

Pierre Girodon nait le jour de Noël 1869, à Lyon, dans le Rhône. Il est le fils d’un négociant, Alfred Girodon et de Marie-Mathilde Sabran. A 18 ans, Pierre Girodon intègre l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr – promotion de Tombouctou – et en sort deux années plus tard avec le grade de sous-lieutenant. Il est 11e sur 446 élèves et est nommé au 2e régiment de tirailleurs. Aussitôt, il part faire campagne en Afrique.

En 1903, retour en métropole pour être ensuite nommé en qualité d’attaché militaire auprès de l’ambassade de France à Vienne, dans l’Empire austro-hongrois. Chevalier de la Légion d’honneur en 1907, il suit le général Henri Gouraud au Maroc, en tant que chef d’état-major du corps expéditionnaire d’Orient (1911-1915). Passé lieutenant-colonel, Pierre Girodon est blessé par balle le 11 mai 1914 au combat du djebel Tfazza. Promu commandeur de la Légion d’honneur le 21 juin 1915, il reçoit ses étoiles de général de brigade le 25 mars 1916 et prend le commandement de la 127e division d’infanterie. Six mois plus tard, à la tête de ses hommes, il est tué par un tir d’obus à Cléry-sur-Somme, non loin de Rancourt.

Il est cité à l’ordre de l’Armée : « Placé à sa demande à la tête d'une brigade dont le chef venait d'être tué, a organisé avec une activité, un dévouement inlassables, constamment dans les tranchées, une attaque méthodique où tout a été prévu contre un front puissamment fortifié. Le jour de l'assaut, donnant l'exemple en première ligne, encourageant ses hommes de la voix et du geste, a été frappé d'une balle qui lui a traversé le poumon. Mais sa préparation et son exemple avaient fait leur œuvre et les positions devant lesquelles nous avions échoué trois fois ont été enlevées et conservées ».

À 46 ans, il est le plus jeune officier général de l'armée française tué durant la Première Guerre mondiale. Extrêmement populaire parmi ses hommes, un hommage lui est rendu dans le premier numéro du journal de tranchées Le Voltigeur (26 avril 1917), retraçant sa carrière et le qualifiant « d'officier complet [qui] tenait à la fois de Condé et de Turenne ».

En 1919, la Kaiser Wilhelm Kaserne de Strasbourg est rebaptisée en l'honneur du général Girodon (destruction en 1966). Son nom est inscrit sur les monuments de Lyon, de Saint-Cyr, en l’église de Bray-sur-Somme et au monument des Généraux morts au Champ d'Honneur 1914-1918 de l’église Saint-Louis des Invalides.

Le général Pierre Girodon était commandeur de la Légion d’honneur, chevalier de l’ordre du Mérite agricole, croix de guerre 1914-1918 avec palme, chevalier de l’Etoile-noire.

 

Tous les ans, au 2e dimanche de septembre, se déroulent à Rancourt d’importantes commémorations à la mémoire des combattants de la Première Guerre mondiale.

 

Sources :

  • Site Mémoire des Hommes du ministère des Armées : https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/
  • Site national du Souvenir Français : https://le-souvenir-francais.fr/
  • Encyclopédie Wikipédia.
  • Archives du comité d’Issy-les-Moulineaux du Souvenir Français.
  • Gérard Géhin et Jean-Pierre Lucas, Dictionnaire des généraux et amiraux français de la Grande guerre, 1914-1918, Paris, Archives & culture, 2007.
  • Site Mémorial Gen Web avec les contributions d’Elisabeth de Montmarin, Jean-Luc Gauthier, Michel redoux, Michel Boyot, Mahu Didier-Gaudou et Gille Mangeolle.

 

Le général de brigade Pierre Girodon.

Le général de brigade Pierre Girodon.

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Publié le 9 Août 2024

Monument aux morts pour la France du cimetière d’Issy-les-Moulineaux.

Monument aux morts pour la France du cimetière d’Issy-les-Moulineaux.

Roland Gourdin, isséen mort pour la France.

Roland Gourdin est né le 9 décembre 1926 à Houlgate dans le Calvados. Parachutiste – grade de sergent – il est envoyé en Indochine avec le 6e groupement colonial de commandos parachutistes.

Il est tué à l’ennemi le 30 décembre 1950, à Moncas dans le Tonkin. Il avait 24 ans. Habitant Issy-les-Moulineaux, son nom est inscrit sur le monument aux morts de la ville, et son corps repose peut-être sous le monument aux morts du cimetière communal.

En effet, Issy-les-Moulineaux est l’une des communes de notre département qui possède un monument aux morts dans le cimetière. Cela permet de transférer les restes de morts pour la France de sépultures familiales sous ce monument. Les morts pour la France ayant droit à une sépulture à perpétuité.

Le nom du sergent Roland Gourdin est également inscrit sur le mémorial départemental des morts pour la France après 1945 de Caen.

 

Les BPC.

Pour faire face aux besoins en hommes, et aux relèves nécessaires, des bataillons de parachutistes coloniaux (BPC) viennent compléter la demi-brigade de commandos parachutistes basée en Indochine depuis 1947. Il s’agit des bataillons avec les numéros suivants : le 1er, le 2, le 3, le 5, le 6, le 7 et le 8.

L’histoire du 6ème commence par sa création à Quimper le 16 avril 1948. Il est alors composé d’une compagnie de commandement et trois groupes de commandos et regroupe environ six-cent-cinquante hommes. Le 6ème BCCP débarque à Saigon le 28 juillet 1949, pour être envoyé dans le centre de l’Annam, région située entre le Tonkin, au nord, et la Cochinchine, au sud. Les accrochages et les embuscades sont fréquents. Comme à toutes les unités d’élite, des missions difficiles sont demandées au 6ème BCCP : raids dans la jungle, ouvertures de routes, de voies de chemin de fer ; remontées de cours d’eau. Les résultats sont là, rapides, car le Vietminh n’est pas encore cette puissante armée qu’il va devenir dans quelques mois grâce à l’aide de la toute nouvelle Chine communiste.

A la fin de l’année 1949, le bataillon est envoyé au col des Nuages, dans la cordillère annamitique. Sitôt la nouvelle année fêtée, il progresse dans l’intérieur du pays dans le cadre de l’opération Albert, puis, quinze jours plus tard soutient son premier saut opérationnel. Le 20 janvier, les groupes de commandos 1 et 2 sautent sur Binh-Anh.

En octobre de la même année, le 6ème BCCP devient le 6ème GCCP : groupement colonial de commandos parachutistes. L’unité est citée à l’ordre de l’Armée : « Brillante formation de commandos parachutistes, qui, sous les ordres du chef de bataillon Vernières, a mené sans relâche, depuis août 1949, dans tous les secteurs du Centre Vietnam, un combat rude et obstiné ». Puis, le 1er mars 1951, l’unité devient 6ème BPC. Avec une première durée d’existence assez courte puisque le bataillon est dissous au moment de son rembarquement pour la métropole en août 1951.

Mais c’est pour mieux renaître en juillet 1952, sous les ordres d’un tout jeune chef de bataillon qui va rapidement se faire connaître du grand public : Marcel Bigeard. « Nous passons deux mois exténuants à marcher dans les rizières, l’eau jusqu’à la taille, à vérifier chacun de nos pas pour ne pas tomber dans un piège viet, à fouiller les villages en craignant toujours les tireurs embusqués. Nous opérons des actions coups de poing dès que nous repérons une concentration ennemie. Mon bataillon se rode. Les plus jeunes s’habituent au feu, mes vieux briscards retrouvent leurs sensations. Je suis fier de mon unité » (Marcel Bigeard, dans ses mémoires posthumes Ma vie pour la France, Ed. du Rocher). Et le bataillon s’illustre partout où il passe : par exemple à Tu Lê en octobre 1952, où le 6ème saute sur les arrières des divisions vietminh 308 et 312, remplit sa mission et au prix d’une marche de huit jours à travers la jungle parvient à échapper à l’étau qui se referme sur lui. Cette performance des paras fait dire à la presse, et des militaires bien souvent jaloux, que le 6ème est le « bataillon Zatopek », du nom de ce coureur de fond tchèque, multi-recordman du monde. A Langson, en juillet 1953, l’unité reçoit sa quatrième citation à l’ordre de l’Armée.

En novembre 1953, le 6ème est l’une des premières unités à sauter sur Diên Biên Phù, dans le but de prendre aux bo-doïs cette ancienne base japonaise. Il récidive le 16 mars 1954 pour tenter de sauver la situation sur ce même terrain où la bataille ultime de la guerre d’Indochine fait rage. Il y gagne une nouvelle citation. Malheureusement, comme toutes les forces françaises et supplétives présentes, le 6ème BPC est anéanti par la capitulation du 7 mai 1954. Les combats cessent, mais les Français refusent de lever le drapeau blanc. Humiliation de défiler, tête baissée, devant des dizaines de milliers de bo-doïs et de prendre la direction de camp de prisonniers. Marcel Bigard (Ma vie pour la France) : « La vraie douleur, la seule chose que je ne pardonne pas aux Viets, ce sont les huit-mille morts pendant ces quatre mois de captivité. Cruauté inutile, inhumanité. Giap était un grand général, mais sa doctrine, le marxisme, était inhumaine. L’ancien capitaine vietminh m’a dit : « Nous n’avons tué aucun prisonnier ». C’est vrai, ils les ont laissé crever, alors qu’il aurait été si facile de sauver tout le monde. Une banane par jour, et on ramenait les gars vivants. Je ne pourrai jamais l’oublier ».

Plus tard, au Maroc, à Marrakech, le 1er août 1955, le reliquat du bataillon devient le 6ème RPC : régiment de parachutistes coloniaux avant de prendre l’appellation de 6ème RPIMa (régiment parachutiste d’infanterie de marine) en 1958 et d’être définitivement dissous en 1998 dans le cadre de la restructuration de l’Armée française.

 

 

Sources :

  • http://paradu6.free.fr/menu.html
  • www.wikipedia.org/fr
  • www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr
  • Erwan Bergot, Bataillon Bigeard, Presses de la Cité.
  • Paul Bonnecarrère, Par le sang versé, Fayard.
  • Michel Bodin, Dictionnaire de la guerre d’Indochine, Economica.
  • Pierre Montagnon, La guerre d’Indochine, Pygmalion.
  • Jules Roy, la bataille de Dien Bien Phu, Julliard.
  • Général Yves Gras, Histoire de la guerre d’Indochine, Plon.
  • Général Marcel Bigeard, Ma guerre d’Indochine, Hachette.
  • Général Marcel Bigeard, Ma vie pour la France, Ed. du Rocher.
  • Georges Fleury, La guerre en Indochine, Perrin.
  • Mémorial GenWeb : contributions de Philippe Frilley, de Jérôme Charraud et de Claude Richard.

 

Paras du 6e BPC sautant sur Dien-Bien-Phu.

Paras du 6e BPC sautant sur Dien-Bien-Phu.

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Rédigé par Souvenir Français Issy

Publié dans #Indochine