Au caporal Ducatillon.

Publié le 24 Septembre 2023

Au caporal Ducatillon.

Florian Ducatillon est le fils de Jules et de Marie-Amélie Olivier. Enfant né Olivier en novembre 1894, il est reconnu et légitimé au mariage de ses parents le 4 avril 1899 à Templeuve, dans le département du Nord.

Dans les années 1910, la famille Ducatillon vient s’installer dans la commune d’Issy-les-Moulineaux, dans l’actuelle avenue de Verdun.

A la déclaration de guerre, en août 1914, Florian Ducatillon intègre le 72e régiment d’infanterie, (il s’est présenté au bureau de recrutement – matricule 56 – à Lille). Le 72e RI est un régiment picard en casernement à Amiens et Péronne.

Au cours de la Première Guerre mondiale, l’unité sera de tous les combats : la Marne en 1914, la Champagne puis les Eparges en 1915, l’Argonne et la bataille de la Somme l’année suivante. Sa particularité lui vient d’être envoyée en Algérie, à Constantine, de décembre 1916 à mars 1917, pour une mission de maintien de l’ordre.

Le 72e s’en retourne en métropole au printemps 1917 sur le front picard, au cœur du département de l’Aisne. Florian Ducatillon passe caporal le 7 juillet. Le 16 septembre, il est cité à l’ordre de la Division n°31 : « Gradé très brave et très dévoué, recherche des missions dangereuses, s'est offert comme volontaire pour participer à un coup de main sur les lignes ennemies. A fait preuve au cours de cette opération difficile du plus brillant courage ».

En mai 1918, le général allemand Erich Ludendorff lance une nouvelle offensive. Il s’agit d’une attaque de diversion, sur le Chemin des Dames et l’ensemble du front de l’Aisne afin d’empêcher les Français d’envoyer des renforts aux Britanniques qui se trouvent dans le nord de la France (les Allemands sont persuadés que les Alliés préparent une attaque sur Calais). Le 72e est dans le secteur de Bernoy-le-Château, non loin de Soissons. C’est là que le caporal Ducatillon trouve la mort, le 31 juillet 1918.

Croix de Guerre avec Etoile d’argent, Florian Ducatillon est cité à l’ordre du régiment : « Gradé brave et dévoué, toujours volontaire pour les missions périlleuses. Mort pour la France à son poste de combat". A titre posthume, il reçoit la médaille militaire. Il est enterré dans la nécropole nationale de Vauxbuin, carré D et tombe 121.

 

Sources :

  • Site France Archives.
  • Encyclopédie Wikipédia.
  • Site Memorial Gen Web – Contributions de Bernard Roucoulet, Elisabeth Dherville, Marcelle Witkowskiv, Gérard Peugnet et Jérôme Charraud.
  • Archives du comité d’Issy-les-Moulineaux du Souvenir Français.
  • Site Chtimiste sur les unités engagées pendant la Première Guerre mondiale.