Chasseur Jouhet.

Publié le 8 Mai 2019

Chasseur Jouhet.

Le 501e RCC.

 

Le 16 avril 1917, sous les ordres du chef d’escadron Bossut, 132 chars Schneider attaquent à Berry-au-Bac. A partir de ce premier groupement de chars, le 501e régiment d’artillerie d’assaut est créé le 20 mai 1918. Plus tard appelé RCC (régiment de chars de combat), le 501e est la première unité formée selon la nouvelle organisation des troupes blindées en 1918.

 

L’année suivante il est engagé outre-mer au sein de l’armée d’Orient en Crimée, où il contient la révolution bolchévique jusqu’au mois de mai. Encore une année plus tard, de retour en France, le 501e s’installe à Tours.

 

Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, le régiment est dissocié et forme quatre bataillons de chars : les 1er et 2e BCC, respectivement issus des 1er et 2e bataillons du 501 et comprenant chacun 45 chars Renault R35 et les 30e et 31e BCC formés à partir de réservistes et équipés de 63 chars FT, provenant de stocks de réserve.

 

A partir de la 342e compagnie autonome de retour de Narvik, dont une quinzaine de volontaires rejoignent la France libre, va être donné naissance à la 1ère compagnie autonome de chars de la France libre. Elle participe à la campagne du Gabon puis aux combats de Syrie. Elle sert ensuite dans les rangs de la VIII armée Britannique qui opérait à partir de l’Egypte. Elle est alors équipée de chars de combats anglais de type Crusader. Cette compagnie appartient alors à la « colonne volante » avec le 1er spahis et participe à la grande bataille d’El Alamein.

 

Deux autres compagnies créées en 1940 et en 1941 fusionnent avec celle-ci pour reconstituer le régiment à Sabratha en Tripolitaine.

 

Après avoir rejoint l’Angleterre avec la 2e DB du général Leclerc, le 501e débarque en Normandie le 3 août. Il entreprend alors une marche victorieuse jalonnée par la libération de la Normandie, de la banlieue parisienne, puis la ville de Paris, la ville de Strasbourg et finit la campagne en pénétrant le 5 mai 1945 dans Berchtesgaden, où il s’empare du Berghof, demeure préférée d’Adolf Hitler.

 

En 10 mois de campagne, le régiment a infligé aux troupes ennemies les pertes suivantes : 78 chars, 90 canons, 150 véhicules et fait plus de 6.000 prisonniers, dont le général von Choltitz, qui commandait les troupes allemandes à Paris. Philippe Leclerc de Hauteclocque dira : « Jamais le 501e ne m’a déçu » !

 

Léon Jouhet.

 

Léon Jouhet nait le 19 mars 1909 à Bellenaves dans le département de l’Allier. Chasseur à la 2e compagnie du 1er peloton et de la 1ère section du 501e régiment de chars de combat, il est 1er pilote du char Champaubert, qui est un Sherman M4 (américain). Il s’agit du troisième char à entrer dans Paris le 24 août 1944, en provenance de Vanves.

 

Léon Jouhet trouve la mort le 2 octobre 1944, à l’âge de 35 ans, tué par les nazis, dans les Vosges, à Anglemont. Il était le frère de Louis Jouhet, dit « Judex » qui était responsable inter-régional FTP (Franc-Tireur Partisan).

 

Médaille militaire – Croix de guerre. Le nom de Léon Jouhet est inscrit sur la plaque commémorative de l’église Saint-Rémy de Vanves.

 

 

 

Sources :

 

  • Site du Ministère des Armées : Mémoire des Hommes – Fiches individuelles.
  • Encyclopédie Larousse.
  • Encyclopédie Wikipédia.
  • Site Memorial GenWeb – Fiche individuelles.

 

Le général Leclerc et des soldats du 501e RCC.

Le général Leclerc et des soldats du 501e RCC.

Rédigé par Souvenir Français Issy

Publié dans #Seconde Guerre mondiale

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article